Heremoana Maamaatuaiahutapu poursuit ses rencontres à l’occasion de l’événement IMPAC5 qui se déroule en ce moment à Vancouver au Canada. La seconde journée de son déplacement a été placée sous le signe des échanges culturels d’une part et des engagements pour l’océan Pacifique d’autre part.
Après avoir écouté l’intervention de Hinano Murphy sur le lien entre la nature et la culture, le ministre a pu échanger avec Frank Brown, un chef héréditaire du peuple premier Heiltsuk. Ils se sont, notamment, entretenus sur les possibilités d’échanges culturelles entre les membres des peuples premiers de la région et la Polynésie française.
Avec les peuples premiers
Heremoana Maamaatuaiahutapu a ensuite participé à une réunion technique avec les représentants de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN International) sur l’éventualité d’une collaboration entre l’organisation internationale et le fenua, notamment sur le projet dénommé Te Moana Nui O Hiva, la construction du Grand Mur Bleu du Pacifique, un projet d'envergure de développement durable régional.
A la mi-journée, entouré de représentants de Tahiti, Hawaii et Aotearoa, ainsi que de jeunes militants écologistes, il a signé la pétition "Indigenous voices call for a ban on deep sea mining" - Les voix autochtones appellent à l'interdiction de l'exploitation minière en haute mer.
Il rejoint ainsi Sol Kaho’ohalahala du Maui Nui Makai Network à Hawaii, Dan Hikuroa, Senior Lecturer, Waipapa Taumata Rau à Aotearoa, Jack Thatcher, Pwo navigator à Aotearoa ou encore Nainoa Thompson, président de "The Polynesian Voyaging Society à Hawaii".
Le reportage d'Outremer la 1ère
Enfin, le ministre a participé à la réception de l’IUCN Pacific, en présence notamment des jeunes militants du Pacifique. Dans son intervention, il a rappelé avec insistance, pour qui et pourquoi chaque pays et territoire du Pacifique s’engagent dans la protection de Te Moana Nui O Hiva.