Il frappe sa compagne devant leur fille et perd son autorité parentale

Lundi 18 octobre, une énième affaire de violences conjugales était jugée en comparution immédiate. Les faits se sont déroulés sur fond d’alcool le 16 octobre, à Moorea.

Bras croisés et droit dans ses bottes, Matahi, la peau bronzée, défend sa version des faits. Déjà condamné en 2018 à un an de prison pour des faits de violences envers sa compagne, il affirme cette fois que sa femme lui a donné un coup et qu’il n’a pas pu se contrôler.

La concubine quant à elle, assure aux enquêteurs qu’il l’a poussée et qu’elle est tombée. Il s’est ensuite assis sur son dos pour lui tirer les cheveux et lui porter des coups au visage. Bilan : une entorse au doigt et une incapacité inférieure à 8 jours.
 

« Papa est en train de frapper maman »

 

La fillette du couple, âgée de 9 ans, est témoin de la scène. Elle se réfugie chez un voisin qui raconte avoir accueilli une petite fille tremblante, indiquant que « papa est en train de frapper maman. »

Le tribunal juge Matahi coupable. Il le condamne à deux ans de prison, dont une année avec sursis, obligation de soins, interdiction de contact et de se rendre au domicile de la victime.

A cause de ces violences commises devant sa fille mineure, le prévenu perd son autorité parentale.