Bras croisés et droit dans ses bottes, Matahi, la peau bronzée, défend sa version des faits. Déjà condamné en 2018 à un an de prison pour des faits de violences envers sa compagne, il affirme cette fois que sa femme lui a donné un coup et qu’il n’a pas pu se contrôler.
La concubine quant à elle, assure aux enquêteurs qu’il l’a poussée et qu’elle est tombée. Il s’est ensuite assis sur son dos pour lui tirer les cheveux et lui porter des coups au visage. Bilan : une entorse au doigt et une incapacité inférieure à 8 jours.
« Papa est en train de frapper maman »
La fillette du couple, âgée de 9 ans, est témoin de la scène. Elle se réfugie chez un voisin qui raconte avoir accueilli une petite fille tremblante, indiquant que « papa est en train de frapper maman. »
Le tribunal juge Matahi coupable. Il le condamne à deux ans de prison, dont une année avec sursis, obligation de soins, interdiction de contact et de se rendre au domicile de la victime.
A cause de ces violences commises devant sa fille mineure, le prévenu perd son autorité parentale.