Après les deux-roues à moteurs thermiques trafiqués pour se lancer dans des runs interdits sur la voie publique, au tour des engins électriques modifiés de se suivre le même chemin.
Boostés par plusieurs batteries devrait-on dire, lorsqu'on découvre l'un des vélos confisqués par les policiers municipaux de la commune de Arue qui "ont mis fin, dans la nuit de lundi à mardi, vers minuit, à une course sauvage de vélos électriques".
Ecoutez Alain Mare, policier municipal à Arue :
Surpris par les mutoi qui leur ont ordonné de s'arrêter "les contrevenants n'ont pas obtempéré et ont pris la fuite, malgré les injonctions de nos agents de police municipale assermentés !", est-il écrit sur la page Facebook de la commune de Arue, "prenant des risques inconsidérés (vitesse excessive, sens inverse de la circulation, position allongée sur leur vélo réduisant la maniabilité...), les runners ont réussi à s'échapper du contrôle, sauf un qui tentait de passer par le terre-plein central avec son engin".
Les policiers municipaux l'ont appréhendé, puis remis à la gendarmerie, son vélo électrique a été confisqué.
Contrôles renforcés
Mais l'engin ne ressemblait vraiment plus à celui d'origine. Il était équipé de "huit batteries pour en augmenter la vitesse... La roue de devant est pleine et des roulements en acier y ont été rajoutés pour qu'elle puisse tourner plus vite", ont remarqué les forces de l'ordre.
Ainsi pourvu, ce vélo digne du film Fast and furious a dû atteindre des vitesses folles, mais en faisant beaucoup moins de bruit que les deux-roues trafiqués à moteur thermique.
En tout cas, prévient la mairie de Arue, "d'autres contrôles de ce type seront opérés par les forces de l'ordre pour empêcher ces runs qui mettent en danger les contrevenants et les usagers de la route, même en pleine nuit".