Oranui et ses enfants nettoient la cour. Un quotidien paisible qu'ils retrouvent après l'effervescence des compétitions de surf pour les JO 2024. Depuis la fin des Jeux, fini le passage incessant des centaines véhicules dans ce chemin poussiéreux. "Quelle merveille de retrouver le calme d'avant les JO parce que pendant les JO il y avait beaucoup de véhicules qui passaient dans notre chemin et ne respectaient pas la vitesse", confie cette habitante de Teahupoo.
Pour Uranui, c'est le soulagement. Il peut désormais se rendre librement de la maison au site olympique. Plus besoin de justifier d'un pass et de montrer son sac aux gendarmes à l'entrée de la passerelle. "Ils font leur travail, c'est normal, mais quand tu viens et que tu repasses même pas 5 minutes après et qu'ils te redemandent le pass... Des fois, à la longue, c'est énervant", estime Uranui Barbos.
Démontage des structures du site
Cette quiétude retrouvée au bout de la route est du pain béni pour les résidents qui ont de nouveau accès au plan d'eau. "Comme je suis pêcheur, on nous interdisait d'aller pêcher par là. Là, on est heureux ! Merci les JO", lance Teraveo Teaniniuraitemoana, habitant du bout de la route.
Le Comité d'organisation des Jeux Olympiques et l'IJSPF ont déjà démarré le démontage des infrastructures sur site. La pointe Mahora retrouvera son aspect initial. Quant au domaine Rose, il sera restitué sous un mois. Plus que quelques jours donc pour immortaliser un dernier souvenir devant les anneaux olympiques du PK0.