A événement exceptionnel, dispositif de sécurité exceptionnel. C'est pourquoi mercredi, près de cinquante personnes issues de divers services de l’Etat, du Pays et de la commune de Taiarapu ouest ont été mobilisées pour cet exercice grandeur nature de sûreté maritime.
En présence de la directrice de cabinet du haut-commissaire et d’observateurs du comité organisateur des Jeux olympiques (COJO), cet entraînement baptisé Mataara 2024 avait pour but de tester la réponse opérationnelle qui sera déployée, en cas de menaces ou de sinistres, sur le navire qui hébergera les athlètes internationaux durant les épreuves de surf de Teahupo’o.
L’Aranui 5, affrété pour les besoins de l’exercice par l’Etat, a été positionné au mouillage à la presqu’île. Tout son équipage a été mis à contribution. Tous les types de menaces ou de risques, y compris terroristes, ont été pris en compte.
La gendarmerie nationale a dépêché sur place des équipes parmi lesquelles notamment l’antenne du GIGN et la brigade nautique, appuyées par un détachement mixte des Forces armées en Polynésie française (FAPF). Aidés par l’hélicoptère inter-administration Dauphin, les différents intervenants ont pu procéder à différents entraînements techniques.
L’exercice a également mis en scène des interventions des différentes équipes médicales et de secours du SAMU du centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) mobilisées aux côtés du service de santé des armées.
Le dernier temps de cette journée intense a été joué en lien avec les sapeurs-pompiers de Taiarapu ouest, appelés en renfort pour lutter contre un sinistre à bord de l’Aranui. Cet entraînement a permis aux équipes des pompiers du bord et de la commune de travailler ensemble et d’échanger dans leurs pratiques de la gestion d’un feu en espace confiné.
Le retour d’expérience de Mataara 2024 permettra, à terme, d’améliorer la réponse à la problématique des sinistres et menaces en mer à bord des navires à passagers.