L'IEOM alerte sur les précautions à prendre si vous voulez investir dans les crypto-monnaies

Les crypto-monnaies sont à manipuler avec précaution
Dans un communiqué du 8 Janvier dernier, l'Institut d'Emission d'Outre-Mer met en garde sur les "moutons noirs" de la profession et invite les investisseurs à la plus grande vigilance. Nous avons pu consulter la liste des prestataires proposant des crypto-actifs de manière frauduleuse sur la liste de l'AMF, l'autorité des marchés financiers.

Vous avez certainement jeté un jour un oeil sur une publicité qui vous promettait des gains fous en investissant dans les crypto-monnaies. Et bien c'est fait, les pouvoirs publics contre-attaquent, d'autant que "les cryptoactifs suscitent de plus en plus d'intérêt dans les collectivités françaises du Pacifique", comme l'avance Fabrice Dufresne, directeur de l'IEOM.

Patou, un particulier de Papeete, s'est lancé en 2020, sensibilisé par internet aux techniques du Bitcoin. 

J'ai associé cela à de la Bourse. Je me suis dit que la crypto-monnaie, tu ne perds ou ne gagnes de l'argent que si tu revends

Patou, investisseur en bitcoin

Sage devise. Taxées de "volatile", "sans cours légal", "sans réserve de valeur stable", les crypto-monnaies ont fini par être dans le collimateur de l'AMF, Agence des Marchés Financiers qui conseille de s'assurer que "l'intermédiaire qui propose des produits ou services sur actifs numériques est autorisé à le faire". Et surtout de "ne pas répondre aux sollicitations des entreprises qui ne figurent pas sur la liste (NDLR: agréée)". Comprendre: il existe bien un recensement des sites à l'origine d'escroqueries.

Près de 600 sites et sociétés sur la liste noire

Une liste noire des sociétés et sites non autorisés prestataires en crypto-monnaies

"Ces mesures de précaution sont aussi liées à la loi Pacte" précise Fabrice Dufresne."Celle-ci a introduit une réglementation avec des agréments délivrés à des prestataires de service". Protéger l'épargnant, grâce à une harmonisation européenne des textes prévue pour 2024.

En clair, vous n'aurez plus aucune raison de "vous faire avoir".