Depuis mardi dernier, les 101 employés de la société Interoute se retrouvent officiellement sans travail. Cette situation a mis en lumière le manque de dispositifs légaux destinés à aider les travailleurs en cas de perte involontaire d'emploi, notamment l'absence d'une caisse de chômage ou d'un fonds d'aide.
Lors de son récent passage en tant qu'invitée au café de la rédaction, la Ministre du Travail, de la Fonction Publique, de l'Emploi, du Travail, de la modernisation de l'administration et de la formation professionnelle, Vannina Crolas, a réaffirmé son opposition à la création d'une caisse de chômage. À la place, elle a exprimé sa préférence pour un parcours d'insertion individualisé visant à soutenir les travailleurs confrontés à la perte de leur emploi.
Cependant, la situation de l'emploi reste préoccupante, avec près de 55 000 personnes sans emploi et en recherche de travail. La loi de protection locale adoptée en 2019, qui est entrée en vigueur en juin 2022, montre un faible nombre d'emplois protégés, en partie à cause du manque de mesures de contrôle pour garantir son application adéquate.
La ministre a souligné la nécessité de revoir cette loi, car elle ne couvre actuellement que le secteur privé, laissant le secteur public sans protection de l'emploi. Cette révision de la loi nécessiterait une collaboration avec les services de l'État. La citoyenneté ma'ohi est également envisagée comme un moyen de réduire les difficultés d'emploi et d'accès à la propriété pour les résidents locaux.
Par ailleurs, la Polynésie souffre d'un déficit de personnel dans le secteur de la santé, en particulier à l'hôpital du Taaone, ce qui constitue un défi supplémentaire pour le système de santé de la région.
Vannina Crolas est interrogée par Ibrahim Ahmed Hazi :
Vannina Crolas est interrogée par Carlos Natua :