A Bora Bora, une quinquagénaire ans est décédée après avoir été poignardée la veille par son mari, ivre au moment des faits. Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime, prénommée Linda, a été frappée à la poitrine avec un couteau.
Elle s'est ensuite rendue au dispensaire de Bora Bora. En dépit des soins prodigués et d'une évacuation sanitaire vers l'hôpital de Tahiti, elle a succombé à ses blessures.
C’est dans ce contexte alarmant que le conseil des femmes de Polynésie, présidé par Chantal Galenon, s’est rassemblé pour se pencher sur la condition de la femme ici et dans nos îles.
Qu’elle soit verbale ou physique, le mot d’ordre est de ne pas normaliser la violence au sein d’un couple, aussi minime soit-elle, d’autant plus lorsqu’elle s’installe dans des familles sous les yeux des enfants.
« Lorsqu’une femme est blessée c’est toute une famille qui est désœuvrée, y compris les enfants. C’est le féminicide de trop », nous explique Chantal Galenon, la présidente du conseil des femmes de Polynésie française. C’est un travail de sensibilisation délicat que s’est donné le conseil des femmes, qui compte sur la mobilisation et la solidarité de tous, dans une société où la femme peine encore à se faire respecter.
Chantal Galenon est interrogée en direct par Ibrahim Ahmed Hazi :