En Europe, le conflit armé entre l'Ukraine et la Russie fait rage depuis onze jours en Ukraine. L'armée russe maintient la pression sur le sud de l'Ukraine et sur Kiev. Selon un rapport de l'état-major ukrainien, l'armée russe poursuivait son offensive, "concentrant ses principaux efforts sur les environs des villes de Kiev, Kharkiv et Mykolaïv".
Selon un bilan de l’ONU, 351 civils, dont 22 enfants ont été tués dans cette guerre. Plus d'un million de réfugiés sont arrivés ces derniers jours dans les pays voisins.
La France hors du conflit
Le 5 mars, lors du rassemblement des anciens combattants à Tahiti, leurs premières pensées allaient à la population, victimes de la "folie" d'un seul homme - tel qu'ils l'ont décrit.
De son côté, la France a déclaré soutenir l’Ukraine mais ne pas être en guerre : "la France n'est pas en guerre, l'Otan n'est pas en guerre, pas de soldat sur le terrain, a expliqué Jean-Yves Le Drian sur France 2 le 6 mars. Mais nous sommes solidaires de l'Ukraine par des équipements militaires que nous fournissons parce-que nous sommes totalement solidaires jusqu'au bout." En effet, la France a envoyé à l'Ukraine "différents produits médicaux", dont de l'iode, pour se prémunir contre le risque d'un accident nucléaire lors des combats avec l'armée russe.
Menace nucléaire
Car, rappelons-le, Vladimir Poutine continue d’utiliser la menace nucléaire, la Russie ayant le plus grand nombre de bombes nucléaire à sa disposition. La semaine précédente, l’armée russe avait d’ailleurs bombardé la plus grande centrale d’Europe en visant les laboratoires. En parallèle, le président Russe aurait démenti toute intention d’attaquer des centrales nucléaires ukrainiennes et s'est dit prêt à respecter les normes de l'Agence internationale de l'énergie atomique, selon la présidence française.
Vladimir Poutine, quant à lui, reste déterminé. Il compte bien concrétiser ses projets, "par la négociation ou par la guerre", selon l'Elysée. Le président Russe s'est entretenu pendant près de deux heures avec son homologue Français, ce dimanche. Emmanuel Macron a réaffirmé sa détermination à obtenir un cessez-le-feu et la création de couloirs humanitaires. De nouvelles sanctions contre la Russie sont envisagées, alors que plusieurs pays boycottent déjà la Russie.