Contrôle des papiers et surtout du matériel de sécurité. C’est la mission de la brigade nautique de Papeete. Aux abords des côtes de Tahiti, mais aussi de Moorea, ces gendarmes patrouillent au moins une fois par jour. Ils rappellent la vitesse autorisée : 5 nœuds maximum soit environ 10 kilomètres heure, si on est à moins de 70 mètres de la côte.
Car en 2021, 5 accidents de jet-ski sont à déplorer. Ce jour-là, pendant la patrouille, un plaisancier est arrêté car il ne respecte pas la réglementation sur la sécurité. "Il faut quelqu’un d’autre. Faut pas être tout seul et en même temps tracté", lui signale le gendarme. En plus du pilote, il faut absolument une personne qui surveille la personne tractée. Autre infraction relevée sur le matériel de sécurité, pas de lampe étanche ni de fusée de détresse. Le gendarme informe l’usager de la marche à suivre. "Il fallait que je régularise au plus vite. J’avais un mois il me semble il m’a dit, pour lui envoyer en photo des jolies fusées et puis une lampe étanche", dit Jules, le plaisancier. "Et comme ça t’auras pas à payer d’amende ? Voilà."
Des directives du Parquet de Papeete indiquent qu'en cas d’infraction, il y a d’abord avertissement. Si la personne récidive, c’est un rappel à la loi. Et si elle enfreint les règle pour la 3ème fois, c’est alors qu’elle écope d’une amende.
En 2021, il y a eu plus de 1 000 contrôles. Et parmi les 520 infractions relevées, la majorité est liée au matériel de sécurité.