La Fédération hospitalière découvre le SWAC et d'autres services du CHPF

La délégation visite le SWAC
La délégation "porte parole des hôpitaux de France" s'est rendue au cœur de l'hôpital du Taaone. Le CHPF et son swac unique au monde ont enthousiasmé l'équipe de France et du Pacifique. Quant aux personnels de santé sur le terrain au quotidien, ils espèrent que la prochaine crise sanitaire sera mieux maitrisée pour ne plus jamais revivre l'angoisse des deux ans de covid.

La Fédération Hospitalière de France, qui collabore avec 1 000 établissements hospitaliers de l'Hexagone et 3 800 structures médico-sociales est en Polynésie pour des séminaires autour de la coopération régionale et une série de visites jusqu'au 26 août.

Des représentants des établissements de santé de Nouvelle-Calédonie et de Wallis et Futuna sont également présents. Objectif affiché : se retrouver et partager les bonnes pratiques entre établissements de santé.

Ce mercredi 23 août, la délégation a découvert le SWAC de l'hôpital, le plus grand du monde. Ce système de climatisation par pompage d’eau profonde permet de réduire la pollution de 5 000 tonnes de CO2 par an : écologique et économique.

Le traumatisme du covid

Autre ambiance aux urgences où le tri des patients se décide selon la gravité de chaque cas. Et il y en a beaucoup, toute l’année. Les patients atteints du covid étaient installés dans ce service durant les crises. Mobilisé à 200% pendant l’urgence sanitaire, le pôle reprend ses esprits et anticipe.

"Il faut absolument que l'on soit raccroché de façon nationale sur des organisations de fédérations hospitalières. C'est indispensable d'être accompagné", confirme Tony Tekuataua, chef du service des urgences.

Lourde tâche

Assurer le quotidien, oui, mais ne pas oublier de se préparer pour la suite. Orienter et soigner près de 50 000 personnes chaque année pèse lourd sur les épaules de tous les personnels. Il est urgent de recruter. "Il y a un effectif médical à renforcer aujourd'hui pour que les conditions de travail restent confortables pour les soignants et surtout pour que la prise en charge des patients soit optimale" lance Axelle Parion, médecin des urgences.

Mais c’est bien en réanimation que tout s’est joué : le service s'était étendu sur 4 sites pendant la crise covid. Le discours est le même : il ne faut plus jamais manquer de monde à l’avenir. 

Pour la Fédération hospitalière de France le message est clair : le soutien des personnels de l’hexagone a été une bénédiction pendant le covid, tout le monde doit rester mobiliser en cas de nouvelle crise.