C'est un animal que l'on aperçoit très souvent dans les aquariums, et bien sûr, dans les eaux de Polynésie française. Rares sont les personnes qui imagineraient déguster ce très beau poisson aux couleurs flashy. Mais à Pukarua, il est un poisson très apprécié pour sa chair tendre et grasse.
Fabrice et ses compagnons de pêche, Tarzan et Enjoy, partent à la pêche au "paraha", traduisez poisson-papillon, vers le "hoa". Quelques minutes de marche suffisent pour apercevoir un banc de poissons dans le chenal. Le niveau de l'eau est tellement bas que les poissons sont très vite pris au piège.
Dans ce chenal de Pukarua, on y trouve plusieurs variétés de poisson, comme le Fugu.
La pêche se passe très bien. On attrape facilement les poissons au bord de l'eau car ils s'y rendent pour pondre leurs œufs.
Fabrice, un habitant
Dans cet atoll, deux parcs à poissons existent pour subvenir aux besoins des 300 habitants. À l’intérieur nagent des rougets ou des poissons-papillon.
Les poissons se rendent seuls dans les parcs. Lorsque nous nous y rendons le matin, nous les pêchons grâce à une épuisette. Nous prenons juste ce qu'il nous faut pour manger, et pour ceux qui en veulent au village.
Un habitant
Contrairement à d'autres atolls des Tuamotu, Pukarua ne vend pas son poisson hors de son récif. Le poisson papillon est un mets très apprécié là-bas. Il existe cent vingt variétés dans le monde, dont une dizaine en Polynésie.