Le Saint Xavier Maris Stella III, en panne de moteur, remorqué par le Maroa

Archives. C'était en février 2021, quand le remorqueur Maroa de la Marine nationale tractait le Maris Stella IV en panne de Rangiroa jusqu'à Papeete. Aujourd'hui, le Maroa remorque le Maris Stella III cette fois-ci.
Il y a 2 ans, la goélette Saint Xavier Maris Stella IV subissait une avarie moteur. Elle avait alors dû être remorquée par le puissant Maroa de la marine nationale. Mercredi, le même scénario s'est reproduit mais avec le Saint Xavier Maris Stella III. Et c'est toujours le remorqueur Maroa qui est appelé à la rescousse pour tracter la goélette depuis les Tuamotu.

Mercredi après-midi, le JRCC Tahiti reçoit un message du Saint Xavier Maris Stella III, goélette en charge de la desserte des Tuamotu, se signalant en avarie de propulsion. Le navire, à quelques nautiques au nord de l’atoll de Tahanea, est tracté par sa barge pour l’éloigner des côtes.

Au cours des heures qui suivent, une équipe de gestion d’intervention renforcée s’est mise en place au JRCC sous l’autorité du haut-commissaire afin de coordonner le plus efficacement possible les actions du navire dans l’attente d’une solution de remorquage proposée par l’armateur.

En prenant en compte le danger occasionné par les vents et les courants pouvant mener à un échouement au coeur de la réserve de biosphère de Fakarava, l’armateur du navire a été mis en demeure d'éviter tout danger avant le vendredi 6h00 par le haut-commissaire.

Le Maroa toujours là

Par mesure de précaution, le commandant de zone maritime, le contre-amiral Geoffroy d’Andigné, a proposé le concours du remorqueur portuaire et côtier Maroa afin d’assurer au besoin un remorquage d’urgence.

L’armateur n’ayant pu trouver de solution satisfaisante pour arrêter la dérive de son navire à l’échéance de la mise en demeure, le remorqueur Maroa a été contraint de prendre en charge ce matin à 7h30 le remorquage du Saint-Xavier Maris Stella III au frais de la compagnie.

Sous la coordination du JRCC, le remorquage jusqu’au port de Papeete devrait durer plusieurs jours.

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