Le schéma directeur pour la jeunesse adopté par le CESEC

Avis CESEC
Le Conseil économique, social environnemental et culturel a examiné aujourd'hui le schéma directeur pour la jeunesse. Ses membres l'ont adopté à l'unanimité. Ils demandent qu'il soit néanmoins chiffré.

Les 100 000 jeunes du fenua devraient enfin être encadrés par un schéma directeur. Le projet de délibération et ses objectifs examinés par le CESEC vient d'être adopté à l'unanimité par 44 voix. Si le texte est validé par les élus de Tarahoi, ce premier schéma directeur de la jeunesse sera appliqué de 2025 à 2035.  

Il est urgent de se préoccuper des jeunes explique Patricia Teriiteraahaumea. La rapporteure du texte, présidente de l'Union Polynésienne pour la jeunesse rappelle que les crédits annuels alloués par le gouvernement aux jeunes sont de 50 millions de francs contre 580 millions pour le sport. « Ça fait un an que le ministère de la jeunesse a parcouru la Polynésie dans le but de recueillir des avis, nous sommes arrivés à un moment où il faut produire quelque chose, nous contextualise la présidente. Ça n'a pas encore été chiffré comme il faut puisque c'est une première. C'est vrai qu'on a parlé de 50 millions pour passer à 100 millions, mais qu'est-ce que c'est que 100 pour notre jeunesse ».  

« On n'encadre pas la passion »  

 

Avis CESEC

Au-delà du projet de schéma directeur de la jeunesse et de l'accompagnement du gouvernement, Christophe Plée du collège des entrepreneurs, rappelle que le foyer est le lieu privilégié pour l'éducation des jeunes. Le texte prévoit un statut pour les bénévoles des associations, pour lui, il ne faut pas financer cette reconnaissance : « Il faudrait que le Pays reconnaisse plus ces gens qui donnent parfois toute leur vie [...]. Il ne faut surtout pas entrer dans le financier. Il ne faut pas faire de statut qui encadre le bénévole. Le bénévole il est là par passion et on n'encadre pas la passion ».   

Le budget de 50 millions de francs alloués chaque année en faveur de la jeunesse Polynésienne représente 3% du budget général de la Polynésie.