C’est la routine annuelle pour le Terevau. Cette année, comme l’an dernier, le navire se refait une beauté sur le dock de la marine nationale. Une station qui accueille tous les bateaux de Polynésie, civils ou militaires jusqu’à 3 800 tonnes. "On est le seul moyen d'échouage pour les gros bateaux à 3 500 km à la ronde. On a passé une convention avec la chambre de commerce, elle contractualise avec les armateurs, et on passe les bateaux civils...La marine met les bateaux au sec, et après ce sont les armateurs qui font leurs travaux", explique Loïc Leguiner, chef du service dock de la base navale.
Actuellement, c’est le décapage du navire. Une pression de 300 à 1 000 bars pour un décapage léger qui peut aller jusqu’à 2 000 bars pour un nettoyage haute pression.
24 employés du Terevau sont mobilisés pour œuvrer dans un espace plutôt confortable. "La différence avec la cale de halage, sur le dock il y a de l'espace, donc c'est plus adapté à ce genre de travaux", précise Harold Faraire, capitaine d'armement du Terevau.
Pour le contrôle technique, un travail de spécialistes, la compagnie sollicite des ingénieurs australiens. "Nous allons retirer deux propulseurs, les examiner et les remonter, c'est tout. Il n'y a personne d'assez qualifié ici pour faire ça selon la norme", indique Richard Kair, ingénieur australien.
L’entretien du Terevau sur le dock de la base navale coûtera 5 millions cfp à la compagnie.