Les appellations des lieux publics à l'épreuve des mandatures

A chaque homme politique, ces héros. Les appellations des lieux publics changent au grè des préférences des élus.

Le centre hospitalier du Taaone s'appelle désormais l'hôpital Jacques Chirac et c'est officiel puisque la décision a été prise en conseil des ministres, le 16 décembre dernier.

A quelques jours de Noël, les changements des noms publics étaient passés inaperçus  mais aujourd'hui ce baptême fait réagir, et pas seulement sur les réseaux sociaux. C'est un peu comme pour l'esplanade de Paofai qui auparavant était "la place Sigogne", puis devenue "2 juillet 1966" ensuite "Te kohu Kino" et "Jacques Chirac"...

En 2015, la mairie de Papeete met à jour les noms des rues et des servitudes. Elle renouvelle les plaques de rues par exemple "la rue des Remparts" est aujourd'hui baptisée la rue "Francis Puara Cowan", navigateur et constructeur de pirogue polynésienne.

Avant l'autonomie, il y avait beaucoup de noms popaa qui racontaient l'histoire à ce moment là (...) après l'autonomie, on a remplacé un certain nombre de noms de rues (...) c'est tout à fait normal explique Simone Grand, anthropologue.

Pourquoi les noms des lieux publics changent et en fonction de quoi ? C'est la question à laquelle tentent de répondre Ismaël Tahiata et Patrick Tsing Tsing dans ce reportage :