Qui peut surveiller un territoire de 5,5 millions de km2, si ce n'est une grande puissance ? C'est ce que fait l'Etat en Polynésie française, à travers une multitude d'actions. Contrôle, assistance, interception...ce matin, le haut-commissaire a dressé le bilan de son action en mer en 2020.
« L’État se doit d’agir pour la sécurité en mer au sens large. Sauvegarde de la vie humaine, protection de la ZEE, surveillance de la navigation, capacité à réprimer les comportements déviants en mer… » C’est ainsi que résume le haut-commissaire Dominique Sorain à propos du bilan 2020 de l’action de l’Etat en mer.
L’an dernier, « 384 opérations de sauvetage et d’assistance coordonnées par le JRCC Tahiti ont permis le sauvetage de 191 personnes, 13 décès et 4 disparus restant à déplorer ». Ou encore « 797 navires de plaisance ont été suivis, dont une dizaine qui ont fait l’objet d’une surveillance particulière et/ou d’un contrôle à quai ou au mouillage. Il y a eu 1 interception d’un voilier suspecté de trafic de stupéfiants en haute mer, et 1 interception de trafiquants de tortues ».
A cela s’ajoute « 1 230 heures de mer dédiées à la surveillance des pêches, 1 677 navires de pêche étrangers suivis en permanence, 304 navires de pêche survolés par les avions Gardian des Forces armées, en ZEE et à ses abords, 9 signalements de pollution ».
Ce matin, lors de la présentation de ce bilan, le haut-commissaire a précisé qu’ »il n’y a pas de navire de pêche étranger qui vient pêcher dans notre ZEE ». Même si des bateaux de pêche étrangers transitent par la ZEE de la Polynésie, pour se ravitailler à Papeete, « il n’y a pas d’action de pêche en la matière ».