Les multiples actions de l'Etat en mer

Archives. C'était en février 2021, quand le remorqueur Maroa de la Marine nationale tractait le Maris Stella IV en panne de Rangiroa jusqu'à Papeete. Aujourd'hui, le Maroa remorque le Maris Stella III cette fois-ci.

Qui peut surveiller un territoire de 5,5 millions de km2, si ce n'est une grande puissance ? C'est ce que fait l'Etat en Polynésie française, à travers une multitude d'actions. Contrôle, assistance, interception...ce matin, le haut-commissaire a dressé le bilan de son action en mer en 2020.

« L’État se doit d’agir pour la sécurité en mer au sens large. Sauvegarde de la vie humaine, protection de la ZEE, surveillance de la navigation, capacité à réprimer les comportements déviants en mer… » C’est ainsi que résume le haut-commissaire Dominique Sorain à propos du bilan 2020 de l’action de l’Etat en mer.

L’an dernier, « 384 opérations de sauvetage et d’assistance coordonnées par le JRCC Tahiti ont permis le sauvetage de 191 personnes, 13 décès et 4 disparus restant à déplorer ». Ou encore « 797 navires de plaisance ont été suivis, dont une dizaine qui ont fait l’objet d’une surveillance particulière et/ou d’un contrôle à quai ou au mouillage. Il y a eu 1 interception d’un voilier suspecté de trafic de stupéfiants en haute mer, et 1 interception de trafiquants de tortues ».

A cela s’ajoute « 1 230 heures de mer dédiées à la surveillance des pêches, 1 677 navires de pêche étrangers suivis en permanence, 304 navires de pêche survolés par les avions Gardian des Forces armées, en ZEE et à ses abords, 9 signalements de pollution ».

Ce matin, lors de la présentation de ce bilan, le haut-commissaire a précisé qu’ »il n’y a pas de navire de pêche étranger qui vient pêcher dans notre ZEE ». Même si des bateaux de pêche étrangers transitent par la ZEE de la Polynésie, pour se ravitailler à Papeete, « il n’y a pas d’action de pêche en la matière ».

Les multiples actions de l'Etat en mer