Avec l’appui du drone et des données GPS, l’équipe des sauveteurs localise rapidement la personne en détresse. Le sauveteur se jette à l'eau en direction d'un nageur en détresse dans le cadre d'un exercice.
Des minutes précieuses sont gagnées pour sauver ce nageur en difficulté. "Un gain de temps considérable, on peut envoyer le drone sur la zone à quadriller et en même temps on peut déplacer le bateau et tout se fait assez facilement, et après on nous donne les points GPS et on a juste à récupérer [le nageur], on effectue le sauvetage et on rentre au bercail", explique le 1ère classe Rayan Perry.
Pour maîtriser les manœuvres aériennes, 4 sapeurs pompiers ont été formés avec des spécialités propres à des interventions en mer et en montagne, soit 35 opérations en moyenne par an. "Suivant l'intervention si c'est une personne disparue en mer, ou en montagne, ou encore un incendie, on peut justement utiliser le drone qui donne certains avantages : au niveau du temps, de l'efficacité, et aussi par rapport à nos décisions...La caméra thermique est nécessaire pour les sapeurs pompiers", détaille le caporal Kevin Le Tallec Eta Eta.
En terme d’investissement, la commune a déboursé 1 600 000 cfp pour les 2 drones en service.
Un outil primordial après les incidents tragiques survenus dernièrement. "Ce moyen moderne permet véritablement de faciliter le travail et l'organisation de secours que ce soit nos pompiers ou nos mutoi", estime Simplicio Lissant, maire de Punaauia.
Autres aspects de ses drones, la vision thermique d’une portée de 200 mètres, la résistance à des vents de 80 km/h et aux fortes pluies. Des spécificités majeures qui devraient faciliter les interventions à venir, soit 110 par an en moyenne.