Les reproductions d'oeuvres du Louvre subjuguent parents et élèves au collège de Papara

Une première au fenua.
Favoriser l'ouverture culturelle au service de l'apprentissage : c'était l'objectif d'une journée, organisée ce lundi, au collège de Papara. Une exposition avec une quinzaine de reproductions d'oeuvres du musée du Louvre, a été proposée, et un anthropologue a aussi donné une conférence-débat, sur les totems animaliers ancestraux.

On ne peut être que captivé par cette exposition de reproductions d'oeuvres du musée du Louvre à Paris. Une première au collège de Papara et au sein d'un établissement public en Polynésie.

"C'est joli, ça raconte ce qu'ils ont fait avant", déclare une jeune élève. Son père est tout aussi subjugué. "C'est super cette exposition, cela permet aux enfants de s'ouvrir au monde, de voir différentes cultures, mais surtout ces oeuvres qui sont magnifiques", dit-il. "C'est comme si c'est vrai, c'est magnifique, c'est bien fait. Quand je regarde les dates, c'est ancien, 1400, là-bas 1600", ajoute un autre parent.

Une initiative originale.

 

"L'objectif, c'est l'ouverture culturelle des élèves, explique Heirani Mooroa, professeur documentaliste, n'ayant pas la possibilité d'y aller [au Louvre], et bien le Louvre vient à nous grâce à un partenariat avec la MGEN et l'Education nationale...ils peuvent découvrir les oeuvres d'art-clés du Louvre et les explorer à travers des séances pédagogiques menées par les professeurs et moi-même".

En marge de cette exposition, une conférence débat sur les taura, totems existants dans la culture polynésienne. Un sujet qui passionnent familles et enfants. "Le principe est d'arriver à ce que les enfants aillent enquêter auprès de leur famille...des anciens de façon à ce qu'ils aient une idée de la culture d'autrefois et comment ont peut respecter ces animaux-là, puisque c'était des animaux qui étaient gardiens, qui proptégeaient une famille ou qui annonçaient des événements prochains", détaille Frédéric Torrente, anthropologue.

Le reportage de Roan Poutoru :

©polynesie