A la sortie de la projection de " Destins brisés ", un film calédonien présenté hors-compétition, les avis divergent. " C'était bien ", " c'était triste ", " c'était ennuyeux ". Les spectateurs sont de jeunes collégiens. Certains participent au Festival International du Film documentaire Océanien pour la première fois.
En une matinée, ces adolescents vont visionner trois documentaires. Au-delà d'être en dehors des murs de leurs établissements, c'est surtout l'occasion de " s'ouvrir sur le monde " et de s'intéresser à la région dans laquelle ils vivent, rappelle leur professeur.
Certains de ces élèves travaillent sur un projet cinéma. Ils apprennent déjà en classe les rouages, les techniques d’écriture d’un documentaire ou d’un film. Le FIFO devient alors, un lieu d’apprentissage au travers de la projection des films mais aussi à travers la rencontre avec les réalisateurs.
Ce lundi 7 février, à la Maison de la cuture, la matinée a aussi été consacrée à la conférence de presse de l'AFIFO, du président du jury Emmanuel Kasarhérou et des six membres du jury composé essentiellement de femmes.
Emmanuel Kasarhérou a qualifié le programme de cette 19ème édition de " menu copieux et riche ".