"Huti roa, faatea te va’a", ce sont des termes que tous les rameurs connaissent. 3 fois par semaine l'équipe de Tahaa va'a se retrouve sous les ordres du coach Christopher Moua, ancien champion de va’a, pour un entraînement en commun. Ici l’objectif n’est pas des moindres : essayer d'entrer dans l’élite du va’a polynésien.
A raison d’au moins 1 heure d’entraînement par jour, ces jeunes ne lâchent rien. Mais depuis 2 semaines maintenant, pas de répit, ils sont sur le plan d’eau tous les jours. "Personnellement depuis janvier, on a commencé à ramer. L'équipe est prête, il y a eu des courses dernièrement à Haamene, Raiatea et à Bora, les copains ont prouvé qu'on mérite notre place dans l'élite", remarque Heimata Tauaroa, rameur de Taha'a.
Oui mais voilà, un déplacement comme celui-ci a un coût, donc il faut faire avec les moyens du bord.
Tamarii taha’a oblige, faire du coprah reste bien sûr un moyen de remplir les caisses. Compter pas moins de 25 000 francs de frais par rameur, le voyage reste quand même lourd pour cette petite équipe. "Pour les déplacements, pour l'avion, l'hébergement, le transport, on peut dire que c'est aux alentours de 400 000 cfp de budget. Là on se débrouille par nous-mêmes, on fait du coprah, des ventes de plats, de gâteaux", explique Christopher Moua, entraîneur de l'équipe.
Pour cette 33ème édition du marathon Polynésie la 1ère va'a Tahiti KDO, cette équipe de Taha'a se prépare comme il se doit à affronter les 46 km du parcours.
Partis hier pourTahiti, ils espèrent atteindre leur objectif et se placer en début de peloton à l’arrivée au parc Vairai samedi.
Le reportage d'Hitimana Qui :
/outremer/2024/03/29/station-taxis-660607b5781f8631122628.png)
/outremer/2024/12/21/maite-67672a477e00c096406859.jpg)
/outremer/2024/12/21/000-36qw6bg-6767244b8552c785709786.jpg)
