Cette année, les championnats du monde de va'a affichent un nombre record de participants : près de 3 000 athlètes de 28 pays sont inscrit(e)s. Et c'est la ville de Hilo, première communauté de l’archipel hawaiien, qui accueille pour la deuxième fois pareil événement sportif.
Hilo a été fondée pas les premiers Polynésiens arrivés en va’a vers les années 1100. Elle porte le nom du grand navigateur polynésien. Sa réputation de ville historique, Hilo la doit au roi Kamehameha le premier grand chef de l’île qui a unifié toutes les îles hawaiiennes sous son règne.
C’est donc dans la grande baie de Hilo que les championnats du monde de vitesse de va’a auront lieu, ce choix est un hommage à Bo Campos, ancien commissaire des course de va’a qui est décédé en 2018.
"C'est un hommage à oncle Bo Campos. La grande île de Hawaii, c’est son île natale, et c’était son rêve d’organiser les championnats du monde de vitesse ici à Hilo. Il nous a quittés en 2018 et c’est la raison pour laquelle nous avons fait en sorte que les championnats du monde soient organisés ici. La route a été longue mais nous avons réussi à honorer sa mémoire et son rêve", déclare Dana Miyake, présidente de la Hawaii Canoe Racing Association, l’association hawaiienne de courses de va’a.
Il y a vingt ans Tahiti a brillé et inscrit son nom en haut du tableau des médailles en en remportant 29 sur les 40 possibles. Pour cette 20ème édition, nos grands espoirs du va’a tahitien auront fort à faire, contre les Hawaiiens et les Néo-Zélandais, les grands favoris avec près de 600 rameurs dans chacune de leur délégation. "A Londres au total, il y avait 1 650 rameurs tandis qu’ici, nous avons inscrit 2 850 rameurs, c’est un record, c’est historique au niveau de la participation", poursuit Dana Miyake.
La délégation tahitienne est représentée par les sélections juniors et seniors masculines et féminines, en para va’a plusieurs clubs de Tahiti et des îles Sous-le-Vent participent aussi.
Les sélections de Tahiti commenceront par les compétitions dans la catégorie élite ce vendredi, les clubs entament leur compétition le dimanche.
Les équipes tahitiennes espèrent que la ville de Hilo leur portera chance, comme c’était le cas en 2004.
Le reportage de notre envoyé spécial à Hilo, Johann Bouit :