353 décès depuis le début de cette pandémie, c’est autant de familles endeuillées.
Des familles qui contrairement aux habitudes polynésiennes ne peuvent réellement accompagner leurs défunts dans ce dernier voyage.
Une situation qu’Augustine Ah-min, pasteur de la communauté du Christ ne comprends pas. Pour elle, cette situation « n’est pas juste ».
Trouver un nouveau système
Vaihere, dont le père vient de décéder, comprends la nécessité de ces mesures. Mais membre d’une grande famille, elle a dû trouver une solution pour que tous puissent faire leurs adieux. Des groupes de quinze personnes se relaieront autour de son père lors de la veillée.
on souhaiterait que toute la famille se prenne dans les bras , mais ce n’est pas possible.
Maxime Hapipi, directeur d'une entreprise de pompes funébres conseille toujours aux familles de profiter des deux heures d'attente avant l'envoi du défunt à la morgue. Selon lui "c'est le seul moment pour la famille". Un dernier instant avant que le défunt soit placé dans une housse mortuaire.