Le véhicule de déminage entre dans l’entrepôt. Dehors, les gendarmes établissent un périmètre de sécurité en cas d’explosion lors du maniement des feux d’artifice. Les pompiers et les urgences sont également présents et accompagneront le convoi jusqu’au dépôt de munition à Papeari où les objets explosifs seront détruits. "C’étaient des feux d'artifice en grande quantité qui étaient stockés depuis longtemps et qui étaient en train de se dégrader. Les démineurs ont confirmé qu'il n'y avait pas de risque explosif majeur", temporise Cédric Rigollet, directeur adjoint de la protection civile.
Il fallait les mettre en sécurité.
Cédric Rigollet, directeur adjoint de la protection civile
Les feux d’artifice étaient stockés, oubliés dans une armoire forte d’un entrepôt en démantèlement, appartenant à la SA Palacz, créé par Daniel Palacz en 1973. En 2010, il vend sa société qui tombera par la suite en liquidation judiciaire. C’est d’ailleurs lors de la vente aux enchères par la justice que les objets explosifs ont été découverts. "C'est un mélange d'aluminium, de zinc et de cuivre avec une charge de propulsion. Il y a longtemps que j'ai prévenu les autorités" déclare Daniel Palacz.
S'ils se détériorent, les feux d’artifice peuvent exploser.
Daniel Palacz, propriétaire de SA Palacz
Le danger était heureusement minime. Seuls les emballages étaient endommagés. Les feux d’artifice ont été transportés jusqu’au dépôt de munitions à Papeari et y seront détruits prochainement.