Opération déminage d'un vieux stock de feux d'artifice pour écarter tout risque d'explosion

La société de déminage, les pompiers, la gendarmerie, les urgences et la protection civile en action.
Après la découverte de vieux feux d’artifice mercredi, une opération de déminage a été organisée jeudi 20 mars dans un entrepôt de la vallée de Tipaerui. Des démineurs de l'armée et tout un dispositif de sécurité a été mis en place pour assurer le transport jusqu’au lieu de destruction des objets explosifs. Au petit matin, nos équipes ont pu assister de l’extérieur à cette opération minutieuse.

Le véhicule de déminage entre dans l’entrepôt. Dehors, les gendarmes établissent un périmètre de sécurité en cas d’explosion lors du maniement des feux d’artifice. Les pompiers et les urgences sont également présents et accompagneront le convoi jusqu’au dépôt de munition à Papeari où les objets explosifs seront détruits. "C’étaient des feux d'artifice en grande quantité qui étaient stockés depuis longtemps et qui étaient en train de se dégrader. Les démineurs ont confirmé qu'il n'y avait pas de risque explosif majeur", temporise Cédric Rigollet, directeur adjoint de la protection civile. 

Il fallait les mettre en sécurité.

Cédric Rigollet, directeur adjoint de la protection civile

Opération de déminage pour d'anciens feux d'artifice retrouvés dans une entreprise de Tipaerui.

Les feux d’artifice étaient stockés, oubliés dans une armoire forte d’un entrepôt en démantèlement, appartenant à la SA Palacz, créé par Daniel Palacz en 1973. En 2010, il vend sa société qui tombera par la suite en liquidation judiciaire. C’est d’ailleurs lors de la vente aux enchères par la justice que les objets explosifs ont été découverts. "C'est un mélange d'aluminium, de zinc et de cuivre avec une charge de propulsion. Il y a longtemps que j'ai prévenu les autorités" déclare Daniel Palacz. 

S'ils se détériorent, les feux d’artifice peuvent exploser.

Daniel Palacz, propriétaire de SA Palacz

Le danger était heureusement minime. Seuls les emballages étaient endommagés. Les feux d’artifice ont été transportés jusqu’au dépôt de munitions à Papeari et y seront détruits prochainement.