L'émoi parmi la population, qui dès hier après-midi, s'est massivement mobilisée pour aider les secours à retrouver les 4 personnes encore portées disparues après que leur voiture a été emportée par la rivière en crue.
Hier soir, après l'arrêt des recherches, des riverains ont continué malgré tout à regarder en direction de la rivière à l'aide de torches ou des phares des véhicules. Certains se sont postés près embouchure de la Papenoo.
A cet endroit, un jeune homme. Tamatoa, particulièrement affecté parce que "j'ai de la famille dedans, c'est pour ça que je suis venu de Papeete...Je ne veux pas croire qu'ils sont partis. Pour moi, même si c'est dur..."
Sur l'autre rive, une torche dont les flammes n'ont pu éclairer qu'un périmètre restreint.
Sur le pont qui enjambe la Papenoo, d'autres riverains scrutant la rivière à l'aide d'un projecteur alimenté par une batterie.
Parmi eux, il y a Nelson Teuira, lui aussi très affecté car un membre de sa famille a été victime de l'accident. "C'est mon frère, mon petit frère. C'est mon 2e frère si toutefois, c'est très très dur...On est impuissant contre ça. Je remercie les jeunes de Papenoo, le tavana Hennri Flohr, les gendarmes, les mutoi qui sont à pied d'oeuvre. Ma belle-soeur, Marina Langlois, la femme de mon frère, a déjà été retrouvée au début de l'accident, avec des côtes cassées, elle est à l'hôpital,...on croise les doigts pour retrouver les petits enfants ainsi que mon frère et ceux qui étaient dans la voiture", espérait-il.
Ecoutez-le :
Hier vers 22 heures, les recherches ont été stoppées. Mais beaucoup de monde se pressait encore devant le stade de Papenoo où le corps de la victime retrouvée a été transporté dans un premier temps.
Tihoni Otaha, tavana chargé de la sécurité pour les pompiers et mutoi de Papeeno, a lâché quelques mots encore très touché par ce drame parce qu'"on connaît bien cette rivière et on sait très bien que...elle a fait des victimes aujourd'hui".