"Non à la TVA sociale !" C'est le slogan maintes fois scandé par les manifestants qui ont marché depuis la place Vaiete jusqu'au haut-commissariat ce matin. Plus de 2 000 personnes participent au cortège.
Les syndicats y sont fortement représentés. Dans les rangs, A tia i mua/ UNSA Education, Unsa fonction publique, CGT et O oe to oe rima. Sans compter les anonymes, les "petits" dont les revenus ne cessent d'être grignotés par un coût de la vie en constante augmentation. "J'attends de cette grève qu'il y ait un équilibre par rapport à la cherté de la vie", déclare une manifestante. Une autre, retraitée de l'Education, estime que "bien entendu les retraités sont impactés, leurs pensions ne sont pas très élevées". Une autre cible nos dirigeants : "ce gouvernement continue de nous taxer, ça suffit !", lance-t-elle.
Micro-trottoir
Car cette marche est aussi dirigée contre le gouvernement. "Nous luttons contre la cherté de la vie, aujourd'hui c'est une réalité et on veut alerter le gouvernement. Cette taxe [sociale] tombe vraiment mal. La façon d'opérer, c'est trop. On n'est pas contre, on peut revoir la copie, c'est tout ce qu'on demande", précise Diana Yieng Kow, secrétaire générale UNSA Polynésie française.
Diana Yieng Kow
Une fois devant le haut-commissariat, une délégation a été reçue par le représentant de l'Etat.