Polynesian Battle Games ou le dépassement de soi sur terre comme en mer

Polynesian Battle Games, le rendez-vous incontournable des adeptes du crossfit.
C'est la compétition de crossfit de l'année. 283 participants sont attendus aux Polynesian Battle Games, en individuel ou en équipe, les athlètes ne savent pas à quoi s'attendre. Ils doivent gérer leur vitesse, leur respiration et leur concentration, en résumé : sortir de leur zone de confort ! C'est toute la philosophie qui anime l'organisateur et les participants.

Au parc Vairai aujourd'hui, l'esprit de compétition règne en maître. Si les athlètes sont là, c'est clairement pour se dépasser. Lors de la deuxième épreuve de la journée, on retrouve les enchaînements d’exercices classiques du crossfit, c’est la zone de confort de ces compétiteurs.

Daniel et Julien ont formé leur duo au dernier moment. Ils ont élaboré une stratégie, mais l’effervescence de la compétition les a emmenés au-delà de leurs attentes, pour leur plus grand bonheur. Ils s'exclament ensemble : "Aujourd'hui on s'est surpassé parce qu'on visait huit tours au début, et là on est monté à 10 voire 11 tours. Donc on se félicite. Surtout que la team a été constituée la semaine dernière seulement."

Une compétition à ciel ouvert pour le plus grand bonheur des sportifs.

La nouveauté de cette année, c’est le choix du site. Le parc Vairai ouvre le champ des possibles, grâce notamment à son plan d’eau. Car tout pratiquant de crossfit qui se respecte est toujours prêt à l’imprévu et à l’imprévisible, comme l'affirme Eli Margerin, formateur crossfit : 

"On sait qu'on est jamais excellent nulle part mais on a la prétention de se dire qu'on pourrait être bon partout. Et donc quand on fait une compétition, on essaye un peu de créer des expérimentations, pour challenger un petit peu nos athlètes. Donc y a des choses qu'on organise qui ressemblent beaucoup à ce qu'on pourrait faire dans la salle, avec notamment l'haltérophilie ou la gym suspendue. Mais y a aussi des choses qui les sortent complètement de leur zone de confort et nous ce qu'on croit c'est que le meilleur athlète dans notre discipline, et bien en fait ce n'est pas celui qui est très très bon dans un ou deux domaines, mais c'est celui qui a le moins de faiblesses possibles." 

Les amateurs de crossfit ne manquent pas une miette de la compétion.

Un état d’esprit qui d’ailleurs ne s’applique pas qu’à l’élite. Cindy Vivish, de la team cherry box Taravao, est contente d’elle. Elle a appris à nager plus vite spécialement pour la compétition. "À la musculation on fait que des trucs répétitifs, alors que le crossfit y a la natation, la course à pied, un peu de force, y a de la gym, c'est varié. Et moi j'aime ce qui est varié" déclare Cindy, enthousiaste.

La première épreuve de "swim and run" (natation et course à pied) a été remportée en individuel par Hinatea Montebello, en moins de 40 minutes. Chez les hommes, Stéphane Ossanga, l’invité des organisateurs, est le grand vainqueur.