Pompiers d'aérodrome : FRAAP et gouvernement campent sur leurs positions

Gérard Barff délégué syndical de la FRAAP et ses collègues juste avant les négociations.
Hier soir, les négociations entre les représentants syndicaux des pompiers d'aérodrome et le gouvernement n'ont pas avancé. Il reste un point sur lequel les deux parties campent sur leurs positions.

Hier soir, la FRAAP (Fédération de rassemblement des agents des administrations de Polynésie) a quitté les négociations après 4 heures d’échanges et un point sur lequel les deux parties campent sur leurs positions. "Le dernier point c'était le point de protocole concernant les mi-temps à plein temps. Là ils disent non, ils veulent donner une indemnité d'éloignement. Il y a eu 2 protocoles précédents qui ont été signés, des choses ont été mises en place et on nous parle d'éthique, c'est les deniers publics et tout...", lâche énervé Gérard Barff, délégué syndical de la FRAAP .

Une indemnité égale à 10% de la rémunération des pompiers d’aérodrome quand les syndicalistes réclament une revalorisation équivalente à un temps plein, une proposition que les ministres présents ont refusée. "C'est pas raisonnable, on ne peut pas payer une indémnité pour faire comme s'ils travaillaient 8 heures. Finalement vous travaillez mi-temps et vous avez une indemnité qui correspond à 8 heures. On dit que ce n'est pas raisonnable", estime Vannina Crolas, ministre charge de la fonction publique.

Et le ministre en charge des transports aériens de soutenir justement cette contre-proposition du Pays. Ecoutez Jordy Chan :

Les deux ministres doivent encore se revoir ce jeudi matin pour démontrer la légalité ou pas de la proposition de la FRAAP, les délégués syndicaux qui ont d’ailleurs annoncé qu’ils ne répondraient qu’à une seule invitation de leur part, celle liée à la signature d’un protocole d’accord selon leur propres conditions.

Le reportage d'Inatio Raveino :