Voilà comment opère la transmission. Plus que des notes de musique, des élèves en cursus d’art ont en main les outils pour construire leur identité ma’ohi : ukulele, to’ere et des pas de danses pour éveiller les générations de demain.
“Mon tableau, c’est la pêche à la ligne. (...) Il faut entretenir notre fenua, il faut préserver notre île et l’environnement” dit une petite.
L’environnement est au cœur de ce gala. Il va réunir cette année près de 900 artistes en herbe, venus du conservatoire mais aussi d’autres écoles, qui proposent des filières artistiques. 3 200 spectateurs sont attendus samedi mais de nombreux parents étaient déjà présents pour la répétition générale.
“Je suis très admirative parce que moi-même je ne sais pas danser. (...) Ils apprennent aussi le tahitien, ma fille parle très bien, je suis épatée !”, révèle fièrement Jessica. “Je suis toujours émue de les voir danser. Moi-même j’étais élève au conservatoire”, dévoile une autre maman, en regardant ses deux filles répéter leur spectacle, des étoiles dans les yeux.
Ce gala signe une nouvelle consécration pour Vanina Ehu et ses élèves. Cette professeure de danse transmet sa passion pour les arts traditionnels depuis 1989. “Un grand bonheur” dit-elle, “de voir ces jeunes Polynésiens évoluer” et se réapproprier leur culture.
Les plus jeunes artistes ont 4 ans et ils ont hâte de monter sur scène ! Rendez-vous place To’ata le 10 juin !
Regardez le reportage de Mereini Gamblin et Laura Schintu :