A 55 ans, Julio travaillait dans le coprah depuis une trentaine d'années. Jusqu'en 1975, Takume pouvait assumer jusqu'à 25 tonnes de coprah par mois, la production ayant chuté depuis à 10 tonnes tous les 3 mois.
Pour inciter les habitants à en produire, de 6 cfp, le prix du coprah était passé à 90 cfp/kg, grâce au soutien du territoire. "Le coprah est un plaisir, il peut nourrir ma famille, j'aime ce métier", déclarait Julot qui, depuis des années, utilisait toujours les mêmes outils afin d'exercer son travail.
A cette époque, d'autres personnes vivaient aussi de cette activité. Noatmment des jeunes qui avaient suivi la trace de Julot. Après avoir passé 10 jours dans l'ancien village Tepukamaruia, abandonné après le passage d'un cyclone, trois d'entre eux s'affairaient à remplir des sacs de coprah pour ensuite les transporter au village avant l'arrivée de la goëlette chargée de récupérer la marchandise.
2 tonnes pour 2 semaines de travail. "Pour l'instant, je peux vivre avec le coprah et la perle", disait l'un des jeunes hommes.
Et aujourd'hui, est-ce toujours le cas ?
Le reportage d'Eugène Roe :