Des toasts à la purée d’avocat, d’œuf dur et de poisson fumé, c’est l’entrée proposée pour le repas des SDF. Une recette pas forcément à la portée du premier venu, mais préparée dans un esprit de solidarité. "Ca permet de montrer qu'on ne les abandonne pas, on pense toujours à eux, et je leur souhaite que du bonheur", dit le jeune Manatoa Tetuira, volontaire du Service National Universel.
Pour le plat chaud, parmentier de bœuf à la purée de uru avec brochette d’agneau. Pour cela, 4 professeurs cuisiniers dirigent les 30 volontaires. L’occasion d’apprendre à travailler en groupe, par brigade, mais pas seulement. "Au lieu de rester à la maison ou de s'ennuyer, ils sont là à découvrir la cuisine, la cuisine ça parle à tout le monde car on mange tous. Donc c'est leur faire découvrir autre chose et qui sait, certains peuvent découvrir une vocation", espère David Salgueiro, professeur de cuisine à l'école hôtelière Teparepare.
30 autres volontaires s’activent à préparer la salle pour 80 convives. Là encore, un travail d’équipe dans le respect, la coordination et plus encore. "Tout le monde était un perdu, mais tout le monde essaie de se stabiliser, d'être gentil avec tous, et on a tous créer un lien avec nous, un lien très fort", assure Mairehau Brichet, volontaire du SNU.
Objectif atteint pour la soixantaine de volontaires : vivre 12 jours ensemble, à l’école hôtelière, avoir un aperçu des différents métiers militaires, entre autres, tout en s’imprégnant des valeurs de la République.