Quel avenir pour les employés des deux hôtels Sofitel du groupe Grey ?

Des employés du Méridien Tahiti et des Sofitel Bora Bora étaient présents aujourd'hui au tribunal
Sans salaire depuis le mois de juin, les salariés des Sofitel de Bora Bora et du Méridien Tahiti attendent la décision du Tribunal Mixte de Commerce.

Le tribunal mixte de commerce a examiné lundi 13 mars les offres de reprise des deux hôtels Sofitel de Bora-Bora. Des établissements appartenant encore au groupe de l’homme d’affaires samoan Frédéric Grey. Plusieurs repreneurs sont sur les rangs. Ils sont au nombre de six.

Parmi eux, le groupe City, sous le nom de New Marara, la holding américaine Redcore de Niki Vontas et la société Royal Bora-Bora de Christina Teihotaata. Ces trois propositions ont été jugées recevables par le tribunal mixte de commerce.

Trois autres repreneurs se sont présentés : le groupe qatari Doha Properties, le groupe américain Arkan Hermes Centauri et la société OGENES. Ces offres-là ont été jugées irrecevables, car hors-délai. Rappelons qu'une offre doit arriver au tribunal de commerce quinze jours avant l'audience pour être recevable.

Niki Vontas de Redcore et son avocat


Le tribunal a fixé au 4 avril minuit la date limite de dépôt des nouvelles offres, donc ces entreprises peuvent candidater à nouveau. 

Une nouvelle audience est prévue le 24 avril pour réétudier l'ensemble des offres. 

Des employés des hôtels de Bora Bora mais aussi du Méridien, sont venus au tribunal mixte de commerce pour s’informer sur les potentiels repreneurs et leur projet concernant les salariés.

Les employés de Bora Bora et du Méridien ne sont pas payés depuis le mois de juin dernier. Redcore se positionne sur les 3 hôtels. Le groupe City uniquement sur Bora-Bora. Jeudi, le tribunal mixte de commerce examinera les offres de reprise du Méridien. 

Des employés du Méridien Tahiti et des Sofitel Bora Bora étaient présents aujourd'hui


Les magistrats délibèrent en ce moment en attendant, les employés se rapprochent des possibles repreneurs pour savoir quels sont les projets de reprise dont dépend leur avenir.

Alors que les magistrats délibèrent, les employés du groupe Grey discutent avec les possibles repreneurs.