Il est à l'origine de l'association Moruroa e tatou. Il a consacré sa vie à la défense de la Polynésie concernant les effets du nucléaire. Roland Oldham est décédé dans la nuit de vendredi à samedi à Arue à l'âge de 68 ans.
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Roland Oldham n'a jamais travaillé pour le CEP, il n'a même jamais mis les pieds à Moruroa. Pourtant, il a dédié sa carrière au nucléaire. Il a crée l'association Moruroa e tatou et en est devenu le Président en 2001. Son combat : défendre les anciens travailleurs du centre d'expérimentation du pacifique.
Dans la foulée de sa grande soeur l'AVEN, (association des vétérans des essais nucléaires), il a fondé son association le 4 juillet 2001. "Moruroa e tatou", c'est le nom de la première enquête réalisée en Polynésie auprès d'anciens travailleurs des sites nucléaires par l'Eglise protestante Ma'ohi. C'était la première fois qu'on les interrogeait, 30 ans après les premières expérimentations.
Roland Oldham voulait par dessus tout que son combat, soit celui de tous les Polynésiens, et qu'ils ne soient pas instrumentalisés par le politique. "Pour que ça marche avec le peuple de Polynésie, il faut qu'il y ait une réconciliation entre le peuple polynésien, il faut qu'il y ait de l'humilité. Le système est toujours là, ce sont toujours les mêmes qui nous ont menti. J'aurais souhaité qu'ils demandent pardon au peuple." disait-il.
Pour Roland Oldham, la justice reste aujourd'hui encore à gagner. Il faut rendre le dispositif d'indemnisation plus performant et prendre en compte les effets transgénérationnels du nucléaire.
Le maire de Papeete, Michel Buillard, a réservé une salle à la mairie où il sera possible de venir à partir de 9h30 pour voir des photos et des vidéos de Roland Oldham, dans sa jeunesse et tout au long de son combat pour Moruroa e tatou. Père Auguste s'est également exprimé sur la disparition de Roland. Ils avaient le même combat.
La disparition de Roland Oldham, fer de lance de l'association Moruroa e tatou, pose également des questions sur la suite de l'association. Marius Chan ne cache pas ses craintes.
Dans la foulée de sa grande soeur l'AVEN, (association des vétérans des essais nucléaires), il a fondé son association le 4 juillet 2001. "Moruroa e tatou", c'est le nom de la première enquête réalisée en Polynésie auprès d'anciens travailleurs des sites nucléaires par l'Eglise protestante Ma'ohi. C'était la première fois qu'on les interrogeait, 30 ans après les premières expérimentations.
Roland Oldham voulait par dessus tout que son combat, soit celui de tous les Polynésiens, et qu'ils ne soient pas instrumentalisés par le politique. "Pour que ça marche avec le peuple de Polynésie, il faut qu'il y ait une réconciliation entre le peuple polynésien, il faut qu'il y ait de l'humilité. Le système est toujours là, ce sont toujours les mêmes qui nous ont menti. J'aurais souhaité qu'ils demandent pardon au peuple." disait-il.
Pour Roland Oldham, la justice reste aujourd'hui encore à gagner. Il faut rendre le dispositif d'indemnisation plus performant et prendre en compte les effets transgénérationnels du nucléaire.
Le reportage de Marie-Christine Depaepe
Le maire de Papeete, Michel Buillard, a réservé une salle à la mairie où il sera possible de venir à partir de 9h30 pour voir des photos et des vidéos de Roland Oldham, dans sa jeunesse et tout au long de son combat pour Moruroa e tatou. Père Auguste s'est également exprimé sur la disparition de Roland. Ils avaient le même combat.
Père Auguste au micro de Abinera Tematahotoa
Marius Chan au micro de Abinera Tematahotoa
Roland Oldam nous a quittés
Michel Buillard, maire de Papeete et ami de Roland Oldham