Situé a 350 km au nord est de Tahiti, Rangiroa n’est qu’a une heure de vol direct depuis l’aéroport de Tahiti-Faaa. Le deuxième plus grand atoll au monde par la superficie de son lagon compte une trentaine d’hébergements dont un hôtel 4 étoiles.
Là-bas, à seulement 5 minutes en bateau, la pension de famille Punua et Moana accueille des touristes du monde entier en quête d’authenticité mais pas seulement. "Dans notre pension, c'est très rare qu'on a des locaux. Mais ça commence, on est à 30-40% de locaux, c'est grâce au salon du tourisme", estime Punua Tamaehu, propriétaire d'une pension de famille.
Plus au sud dans l’archipel des Australes, Tubuai tente de développer son tourisme. L’île est connue pour avoir été le premier refuge des révoltés du Bounty en 1789, avant que ces derniers ne partent s’installer définitivement à Pitcairn. Aujourd’hui Tubuai compte 7 hébergements touristiques. Moehau Doom a repris la pension de famille de ses parents. "Cette année, on n'y participera pas du moins pour celui de février. On a décidé d'entreprendre des petites rénovations donc on met notre budget sur la rénovation plutôt que la promotion", explique Moehau.
A Bora Bora, le tourisme ne connaît pas crise. Situé à 4 kilomètres et demi du mont Otemanu, une petite hôtellerie familiale propose une alternative aux grands hôtels de la perle du Pacifique. Ouvert quelques mois seulement avant la crise sanitaire, l’établissement dispose d’une large gamme d’hébergements, du studio au bungalow sans oublier des chambres doubles et des appartements. "C'est notre 4e participation au salon du tourisme, on a ouvert juste avant le covid. Donc il est vrai que la possibilité de participer au salon il y a 2 ans de cela a permis de nous faire connaître et travailler aussi, une période où on avait besoin d'accueillir du monde", reconnaît Maheata Guillotin, gérante d'une pension de famille.
Le salon du tourisme revient pour sa 32ème édition au parc expo de Mama’o, du vendredi 2 au dimanche 4 février 2024.
Le reportage de James Heaux :