Le salon du Tourisme, événement phare de l'année, a ouvert ses portes ce matin en toute sérénité à Mamao. Une 30ème édition qui s'annonce sous les meilleurs auspices puisque la menace de grève des pompiers des aérodromes a trouvé une issue favorable.
Environ 260 exposants venus des 5 archipels sont là jusqu’à dimanche.
Les organisateurs espèrent attirer 18 000 visiteurs pendant ces 3 jours de salon contre 15 000 en septembre dernier.
Les Marquises sont mises à l'honneur pour cette 30ème édition. Il suffisait d'écouter le mave mai lors de l'ouverture :
Sous les feux des projecteurs depuis quelques mois pour leur demande d'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco, les Marquises vont devenir plus accessibles pour nombre de Polynésiens avec l'implantation de la nouvelle compagnie aérienne locale, Air Moana.
La petite dernière est donc présente à ce 30ème salon, "à la condition qu'avec un billet d'avion, on a un hébergement", souligne Mélinda Bodin, présidente de la fédération des pensions de famille, qui remarque effectivement qu'Air Moana ou Air Tahiti jouent le jeu.
Première participation d'Air Moana à cet événement dédié au tourisme grâce à ses deux appareils ATR Poe Iti et Poe Nui. Une compagnie qui compte bien s'imposer dans le ciel polynésien, comme le précise son directeur; Karl Tefaatau. "Il y a 6 mois, un aller-retour sur les Marquises, c'était 84 000 cfp. Depuis que nous sommes arrivés sur le marché, le tarif moyen est tombé à 35 000 cfp. Et spécialement pour les Marquises, nous avons des offres à partir de 28 000 cfp", explique Karl Tefaatau.
Ecoutez-le :
A noter que la nouvelle compagnie a obtenu justement aujourd’hui son certificat de transport aérien et avec ses 180 employés et son 2ème avion qui arrive dans 2 semaines, elle espère conquérir le marché.
De son côté, à Air Tahiti, on se veut serein malgré l'arrivée de la concurrence. "On n'a pas fait d'effort particulier pour ce salon...c'est un salon-test on va dire, on voit comment les choses se passent...Pour l'instant, on n'a rien anticipé, on met en place les équipes habituelles. On verra comment les choses se passeront et on en tirera les conséquences après", déclare Manate Vivish, PDG d'Air Tahiti.