Activité soutenue pour la première journée du salon Top Resa à Paris. Des professionnels qui doivent prendre en compte des réalités nouvelles. Transport aérien plus cher, lutte contre les émissions de CO2, des questions au centre des préoccupations pour le tourisme en outre-mer.
Les DOM et les collectivités ultra-marines y sont bien sûr présents. Comme la Polynésie qui bénéficie d'un tourisme haut de gamme, moins sensible au prix du vol. Au 1er semestre 2022, 19% de visiteurs en plus par rapport au premier semestre 2019, période de référence d'avant crise sanitaire. L'expérience polynésienne est beaucoup valorisée aux Etats-Unis, où les Américains sont les visiteurs les plus nombreux devant les Français.
"La Polynésie est éloignée du continent européen, mais elle est proche d'autres continents comme les Etats-Unis, ou les îles de l'océan Pacifique. Nous avons une clientèle importante du continent américain, donc nous sommes aussi une destination proche pour d'autres marchés émetteurs", explique Gilles Gosselin, directeur France de Tahiti Tourisme.
Besoin d'évasion
Pour les voyageurs, les émissions de CO2 et le coût semblent s'effacer devant le besoin d'évasion. Le monde d'après ressemble au monde d'avant. "Le consommateur a un besoin de se déplacer, a un besoin de partir en vacances, et s'il y a un travail qui est fait pour économiser l'énergie, sur les rejets de CO2, sur les déchets...c'est plutôt des acteurs du tourisme professionnel", remarque Gilbert Cisneros, PDG tour-operator Exotismes.
Avec des offres touristiques à échelle humaine, les outre-mer misent sur l'authenticité et la rencontre avec leur culture. Des atouts qui permettent au secteur d'envisager l'avenir avec sérénité.
Regardez le reportage d'Outremer la 1ère :