Séminaire sur la lutte contre les stupéfiants : les pays de la région ensemble pour "casser les trafics"

Lors d'une descente des forces de l'ordre dans un quartier de Faa'a réputé pour son trafic à ciel ouvert.
Les infractions à la législation sur les stupéfiants sont 2 fois plus élevées en Polynésie qu’en métropole. C’est ce qu’il est ressorti du séminaire consacré à la lutte contre les trafics de stupéfiants dans la zone Pacifique qui s'est s’achevé hier.

Clap de fin du séminaire consacré justement à la lutte contre les trafics de stupéfiants dans la zone Pacifique. 

L'objectif est de dynamiser et faciliter les contacts et les échanges notamment avec l'Australie, la Nouvelle Zélande et les Etats Unis.

Les infractions à la législation sur les stupéfiants sont 2 fois plus élevées en Polynésie qu‘en métropole.

En Polynésie, les infractions liées aux stupéfiants sont 2 fois plus nombreuses qu'en métropole.

 En 2021, le taux annuel moyen pour 1 000 habitants était de 5,83 faits en Polynésie contre la moitié au niveau national. 

Un fléau qui a des répercussions sociales, sanitaires et économiques. 

Durant 3 jours, il a été question de bâtir un véritable partenariat, une vraie coopération internationale pour lutter contre le trafic de stupéfiants.
Tous les acteurs ont travaillé pour construire un circuit plus efficace. 

La collaboration devrait s'intensifier entre la Polynésie française, la Nouvelle-Zélande, l'Australie et les Etats Unis en matière de lutte contre les trafics de drogue.

"Dans ce genre de colloque, ce qui est important c'est de se connaître, de partager et de décloisonner les actions de chacun. C'est ensemble que nous arrivons à être plus efficace pour lutter contre ce fléau qu'est le trafic de stupéfiants notamment d'ice", explique Thomas Pison, "l'idée est de créer des liens pour échanger plus facilement encore sur les renseignements et les enquêtes. Et c'est en se voyant, en échangeant que les choses avancent...[Il faut] casser les routes du trafic, et de mettre hors jeu ces gens-là dont le seul intérêt pour eux est de faire de l'argent et peu importe les dégâts qu'ils causent. Les autorités de l'Etat et de la justice travaillent d'arrache-pied pour mettre un frein à ce trafic".

Ecoutez Thomas Pison, procureur général près la cour d’appel de Papeete :