Une reconnexion à ses traditions et à sa culture, pour comprendre le combat mené. La journée a débuté par un hommage aux ancêtres et aux dieux des éléments. Des prières et des chants pour demander leur aide dans cette mission.
"On est les jeunes de demain si on veut garder notre patrimoine on est obligés d’être présents", déclare Keanila. "Respect pour la culture polynésienne et intérêt à protéger la nature", ajoute Moana.
Car nos savoir-faire ancestraux pourraient être les solutions d’avenir afin de préserver l’environnement. Et voilà un poteau qui en est la symbolique. "Ce poteau pour rappeler qu’on n'a pas besoin de votre argent pour l’avenir de nos enfants", explique Rotui Tane, membre de la fédération Tahei 'Auti ia Moorea.
Une liane de auti a été tressée pour montrer leur attachement à la terre mère nourricière. Et leur respect envers la nature et ses éléments.
"On ne nage pas pour faire du bruit. Pour frapper l’eau. Simplement dans le silence pour rappeler notre respect total pour la mer, notre lagon mais également à tout ce qui vit dans l’eau", précise Christiane Kelley, membre de la fédération Tahei 'Auti ia Moorea.
Alors la fédération Tahei Auti ia Moorea souhaite protéger ces terres, de la plage de Temae à la pointe Teavaro. Car une dizaine de projets immobiliers ou hôteliers sont en plein développement à Moorea.
Il y a "d’autres combats encore", annonce Rahiti Buchin, président de la fédération Tahei 'Auti ia Moorea.
Leur prochain combat est prévu lundi au tribunal. La fédération compte demander une expertise d’impact écologique sur les dits remblais sauvages.