"Ce sont les futurs créateurs de demain, là ils nous donnent l'opportunité de mettre en avant la technicité, la techniques de vêtement, du style, la broderie", déclare Lyane Abécassis, professeur section métiers de la mode lycée professionnel de Faa'a, à propos de ses élèves qui s'apprêtent à dévoiler leur collection.
Si les mannequins vont porter et présenter ce soir ces vêtements de collection, elles ne vont pas uniquement porter cela.
Il y a aussi les accessoires.
Et pas de mode sans bijoux. Comme ceux de Nathalie, diplômée du centre des métiers d'art, qui récupère les chutes de nacre. "C'est dans une démarche écologique. Faire des créations avec les chutes, les déchets, qu'on retravaille", dit l'artiste.
Patricia Bonnet, elle, valorise en peinture les créations de Laure Tomé. Elle intègrera bientôt la cité internationale des arts à Paris. "Mon projet d'artiste, c'était sortir de l'isolement. Du coup c'est vraiment l'idéal, ben je vais m'éclater".
De son côté, Rereata a lancé sa marque en 2017. Depuis elle ne manque jamais une Fashion week. "J'aime beaucoup le pareu polynésien, je suis inspirée par mon île : les fleurs, le surf, beaucoup le sport, et bien sûr la mer parce qu'on fait des maillots de bain".
Il y a même Macau Foster qui fait des infidélités à la danse pour la mode, un domaine qu’elle affectionne depuis toujours. "Il y a des créations locales, mélangées avec du moderne. Je vais faire du local, pourquoi pas ?!", avoue la danseuse.
10 ans qu’Alberto Vivian organise sa Fashion week. L’évènement se doit d’être accessible à tous. "J'aime bien les événements populaires, on a fait participer des écoles, on a fait participer des personnes handicapées...C'est génial, c'est super et c'est le but", explique le créateur.
Bien préparées et briefées, les mannequins défilent alors avec les vêtements des uns et les accessoires des autres. Un savant mélange d'élégance et de créativité.