La décision émane de la ministre de l'Education. Le conseil de discipline avait sanctionné l'élève par une exclusion de 14 jours, une sanction insuffisante pour le syndicat de l'enseignante victime du coup. Christelle Lehartel a décidé d'aggraver la sanction.
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Vendredi 14 décembre, un élève a été exclu 14 jours du lycée de Taravao après avoir frappé sa professeure. Cette sanction, à l'époque, n'avait pas du tout satisfait le syndicat UNSA-Education de l'enseignante victime du coup porté. "Quel message nous envoyons aux élèves ? Ne vous inquiétez pas vous pouvez taper vos professeurs, vous ne serez exclu que 14 jours ! C'est une décision qui ne nous satisfait pas du tout", avait confié en colère, Temarama Varney, membre du syndicat UNSA Education. Le syndicat a finalement été entendu...
En effet, après l'instruction du dossier et l'étude du procès-verbal du conseil de discipline de l'élève, la ministre de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports a décidé une exclusion définitive de cet élève et son affectation dans le lycée public le plus proche.
Au regard des faits et des témoignages, Christelle Lehartel a souhaité un retour aux conditions d’un climat scolaire serein au sein du lycée Taiarapu Nui. "Le maintien de l’élève dans l’établissement ne garantirait pas un apaisement de la situation, la sanction proposée (exclusion temporaire) ne respectant pas le principe de proportionnalité par rapport à la faute commise" peut-on lire dans le communiqué de la Présidence.
En effet, après l'instruction du dossier et l'étude du procès-verbal du conseil de discipline de l'élève, la ministre de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports a décidé une exclusion définitive de cet élève et son affectation dans le lycée public le plus proche.
Au regard des faits et des témoignages, Christelle Lehartel a souhaité un retour aux conditions d’un climat scolaire serein au sein du lycée Taiarapu Nui. "Le maintien de l’élève dans l’établissement ne garantirait pas un apaisement de la situation, la sanction proposée (exclusion temporaire) ne respectant pas le principe de proportionnalité par rapport à la faute commise" peut-on lire dans le communiqué de la Présidence.