C'est encore une fois confirmé : Omicron circule en Polynésie française ! Ce lundi 20 décembre, le ministre de la santé Jacques Raynal a annoncé que vingt personnes étaient actuellement contaminées par le nouveau variant et isolées à domicile.
Le variant Omicron serait moins agressif que le Delta selon Jacques Raynal, mais se propagerait plus vite, alors que les capacités de l’hôpital sont plus réduites que ce qu’elles étaient en plein milieu de la crise, alerte le ministre.
Jacques Raynal, ministre de la santé
Quelles mesures ?
Au niveau du fenua, les autorités de santé sont en alerte. Le Pays appelle à la vigilance et à la vaccination. Ce week-end, les vaccinodromes étaient ouvert. 2861 personnes se sont faites vaccinées dont 2488 pour un rappel. Beaucoup de Polynésiens se sont également déplacés pour leur pass sanitaire - au total, 2883 QR codes ont été générés ces deux derniers jours.
Ni couvre-feu, ni confinement ne sont imposés à ce jour en Polynésie française. Une allocution Etat/Pays est prévue mercredi 22 décembre à 11h. De nouvelles mesures sanitaires devraient être annoncées pour faire face à Omicron.
Regardez le reportage de Kaline Liénard et Patrick Tsing Tsing :
Au niveau mondial
La flambée de ce nouveau variant inquiète de nombreux autres pays, à quelques jours des fêtes de fin d'année. En Europe, plusieurs pays remettent en place des restrictions pour contenir la vague à venir. Certains pays comme l’Irlande, le Portugal, l’Italie ou encore la Grèce ont renforcé leurs conditions d’accès en imposant de nouveau la présentation d’un test négatif même aux vaccinés. Les Pays-Bas, eux, viennent d’annoncer un confinement pour les fêtes de Noël.
En Métropole, l’inquiétude grandit avec plus de 300 cas de contamination au variant Omicron recensés la semaine dernière, et plus de 3000 patients admis en soins critiques, une première depuis le mois de mai. Sachez par ailleurs qu’en Métropole la vaccination des enfants de 5 à 11 ans contre le Covid-19 a été validée par la Haute autorité de santé. Une vaccination sans obligation.
Se protéger du Omicron
De son côté, ce lundi, le chef de l'Organisation mondiale de la santé a appelé à lutter contre l'iniquité vaccinale et a invité à la prudence pendant les fêtes de fin d'année, pour que l'année 2022 soit l’année où « nous mettrons fin à la pandémie ».