Variant Omicron : déjà 6 cas autochtones découverts

Les sous-variants du variant Omicron circulent de plus en plus.
Un premier cas de variant Omicron autochtone a été identifié la semaine dernière en Polynésie française. Mais actuellement, 6 cas autochtones ont été identifiés. Ce qui veut dire que le variant hautement contagieux du virus circule au fenua.

C’est confirmé. Selon Tahiti Infos, un premier cas de variant Omicron autochtone a été identifié la semaine dernière en Polynésie française. Il s’agirait d’une femme "qui n'a ni voyagé récemment, ni été en contact avec un voyageur". Depuis, les autorités sanitaires font état de 6 cas autochtones découverts en Polynésie. Ce qui signifie que le variant hautement contagieux du virus circule au fenua.

A présent, les cas positifs au variant Omicron dépassent largement ceux positifs au Delta.

Les autorités sanitaires ont déjà recensé près d'une centaine de cas de Omicron chez des passagers arrivant de l'extérieur de la Polynésie française ces derniers temps (104 nouveaux cas confirmés durant la semaine 51), et 28 cas importés (Delta et Omicron) entre lundi 27 et mardi 28 décembre.

Lors du dernier point de presse sanitaire de ce mercredi après-midi, les autorités ont signalé qu'aujourd'hui 70,8% de la population éligible (12 ans et plus) avait un schéma vaccinal complet (2 doses). 47,3% des 60 ans et plus ont reçu la 3e dose, ils sont 53,1% chez les plus de 75 ans. La 4e dose n'est pas d'actualité.

Véritable tsunami

Du côté de la Métropole, la situation ne s’arrange pas. Plus de 208 000 nouveaux cas ont été enregistrés ces dernières 24 heures. "Chaque seconde, deux Français sont positifs au covid-19", a déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran. Le reste du monde n’est pas épargné et atteint de nouveaux records de contamination sur la semaine écoulée, avec plus de 900 000 cas de covid détectés chaque jour en moyenne.

L’Organisation mondiale de la Santé se dit "très préoccupé[e]". La circulation des variants Omicron et Delta va entraîner "un tsunami de cas", a déclaré ce mercredi le chef de l’OMS au cours d'une conférence de presse. "Cela exerce et continuera d'exercer une immense pression sur un personnel de santé épuisé et des systèmes de santé au bord de l'effondrement", a-t-il alerté.