L'émigration des jeunes se poursuit mais elle est moins forte aujourd'hui selon l'institut de la statistique. Elle est en partie compensée par le retour au fenua des étudiants. C'est le cas de Raimana et Tony, deux natifs de Polynésie qui ont choisi de revenir après leurs études...
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"On a le plus beau paradis, une île magnifique, une culture extraordinaire. Au quotidien, c'est vraiment un plus". Le retour au Pays pour Raimana était une évidence. Après son bac, le jeune homme est parti en working holiday en Nouvelle-Zélande avant de rejoindre Toulouse, en France, où il a intégré une école de commerce. Trois ans plus tard, il se lance dans l'entreprenariat et le coaching personnel afin d'aider les Polynésiens. "J'ai pu avoir tous les outils grâce à l'école de commerce et en suivant des formations. J'ai envie de transmettre et partager avec les personnes d'ici", confie le jeune homme.
Tony, lui, est parti pour des raisons religieuses en Australie. Là-bas, il découvre sa passion pour les barber shop. "J'aime bien rendre les personnes heureuses, surtout rendre une belle apparence". Son apprentissage avec un professionnel de la coiffure australien va le convaincre d'embrasser cette voie : coiffeur pour hommes à domicile sur son île natale. "J'ai toujours eu cet attachement à Tahiti. C'est mon pays, ma culture", confie Tony qui ne cache pas néanmoins son envie de retourner un peu en Australie.
Ces deux jeunes POlynésiens ont bénéficié du soutien de l'ADIE, l'association pour le droit à l'initiative économique qui propose des prêts à des taux très avantageux afin d’aider les porteurs de projets à se lancer
Tony, lui, est parti pour des raisons religieuses en Australie. Là-bas, il découvre sa passion pour les barber shop. "J'aime bien rendre les personnes heureuses, surtout rendre une belle apparence". Son apprentissage avec un professionnel de la coiffure australien va le convaincre d'embrasser cette voie : coiffeur pour hommes à domicile sur son île natale. "J'ai toujours eu cet attachement à Tahiti. C'est mon pays, ma culture", confie Tony qui ne cache pas néanmoins son envie de retourner un peu en Australie.
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