Cela fait presque un an que les cardiologues du CHPF ont assimilé un nouveau savoir-faire : placer un défibrillateur bi-ventriculaire. Un geste médical délicat qui a demandé la venue d'un expert à plusieurs reprises sur deux ans mais qui permet aujourd'hui de réaliser des économies sur les évasans.
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Poser un défibrillateur bi-ventriculaire est devenu une opération commune depuis moins d’un an pour les cardiologues du CHPF. Il s’agit d’un appareil relié à trois sondes placées dans des cavités d’un cœur dont les deux ventricules sont désynchronisés. Cet appareil sert donc à synchroniser ce cœur défaillant, grâce à l’envoi de décharges électriques.
Comme le professeur Pascal Defaye, rythmologue au CHU de Grenoble, d’autres experts sont venus en mission pour montrer les gestes de cette opération délicate. Il répond aux questions de Nicolas Suire et Marcel Bonno :
Le défibrillateur ressemble à un pace maker. Il se place au-dessus du cœur. Les sondes sont placées à l’intérieur en remontant le long des veines. C’est le positionnement de la 3e sonde à destination du sinus coroner qui est délicat car un mauvais geste pourrait facilement perforer une paroi. Aujourd’hui, dans 90% des interventions, le défibrillateur est posé sans encombre par les cardiologues du CHPF.
Une quinzaine de patients a besoin de cette intervention chaque année. L’économie est donc non négligeable, sans oublier la fin des effets traumatisants causés par l’éloignement familial liés à l’évasan.
Retrouvez notre reportage complet ce soir dans vos journaux télé
Pose de défibrillateurs - Nicolas Suire / Marcel Bonno
Comme le professeur Pascal Defaye, rythmologue au CHU de Grenoble, d’autres experts sont venus en mission pour montrer les gestes de cette opération délicate. Il répond aux questions de Nicolas Suire et Marcel Bonno :
Le défibrillateur ressemble à un pace maker. Il se place au-dessus du cœur. Les sondes sont placées à l’intérieur en remontant le long des veines. C’est le positionnement de la 3e sonde à destination du sinus coroner qui est délicat car un mauvais geste pourrait facilement perforer une paroi. Aujourd’hui, dans 90% des interventions, le défibrillateur est posé sans encombre par les cardiologues du CHPF.
Une quinzaine de patients a besoin de cette intervention chaque année. L’économie est donc non négligeable, sans oublier la fin des effets traumatisants causés par l’éloignement familial liés à l’évasan.
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