La cour de révision des condamnations pénales a décidé jeudi 25 octobre à Paris d'annuler la condamnation de Pouvanaa a Oopa et par voie de conséquence de réhabiliter le "Metua", 59 ans après son procès.
Considéré comme le père de l'autonomie en Polynésie et farouche opposant au général De Gaulle et à l'implantation du Centre d'Expérimentation nucléaire du Pacifique, Pouvanaa A Oopa a été pleinement réhabilité jeudi 25 octobre par la cour de révision des condamnations pénales.
Rarissime, cette décision intervient près de 60 ans après sa condamnation pour complicité d'incendie volontaire et détention d'armes.
Elle lave Pouvanaa A Oopa de tout soupçon et reconnaît qu'il n'a pas eu droit à un procès équitable. Implicitement, cette réhabilitation reconnaît qu'il a été victime d'un coup monté destiné à l'éloigner du pouvoir et de Polynésie.
A l'issue de son procès en 1959, Pouvanaa A Oopa avait été déchu de son mandat de député, condamné à huit ans d'emprisonnement et exilé en métropole.
Il n'avait pu regagner Tahiti qu'en 1968 et avait été amnistié l'année suivante avant d'être élu sénateur.
Ni lui ni ses ayant droits n'avaient depuis lors pu obtenir la révision de son procès.
Rarissime, cette décision intervient près de 60 ans après sa condamnation pour complicité d'incendie volontaire et détention d'armes.
Elle lave Pouvanaa A Oopa de tout soupçon et reconnaît qu'il n'a pas eu droit à un procès équitable. Implicitement, cette réhabilitation reconnaît qu'il a été victime d'un coup monté destiné à l'éloigner du pouvoir et de Polynésie.
A l'issue de son procès en 1959, Pouvanaa A Oopa avait été déchu de son mandat de député, condamné à huit ans d'emprisonnement et exilé en métropole.
Il n'avait pu regagner Tahiti qu'en 1968 et avait été amnistié l'année suivante avant d'être élu sénateur.
Ni lui ni ses ayant droits n'avaient depuis lors pu obtenir la révision de son procès.
L'arrêt de la cour de révision