Battu au premier tour, l'ancien Premier ministre s'est rendu au bureau politique de son parti, au siège des Républicains, à Paris. Il a reconnu qu'il n'avait plus "la légitimité pour livrer le combat".
•
François Fillon prendrait-il sa retraite politique ? Le candidat battu au premier tour de l'élection présidentielle ne se présentera finalement pas aux élections sénatoriales, ont affirmé des proches du député de Paris à franceinfo, lundi 24 avril, en marge du bureau politique du parti Les Républicains. Le candidat malheureux à la présidentielle a également déclaré qu'il n'avait plus "la légitimité pour livrer le combat" pour les législatives.
"J'ai conscience de votre désarroi, j'ai mal pour nos électeurs et nos militants", a déclaré l'ancien Premier ministre, arrivé troisième du scrutin avec 20,01% des voix, devant les responsables de son parti. Une déclaration accueillie par quelques applaudissements polis, alors que François Fillon n'est guère épargné par les cadres des Républicains.
Le grand favoris de cette élection, avant la révélation par Le Canard enchaîné de soupçons d'emploi fictif de sa femme Penelope, est revenu sur sa campagne. Il a renouvelé ses critiques contre les médias, accusés d'avoir mené "un pilonnage massif dont l'ampleur restera dans les annales des campagnes présidentielles".
Sur le plan politique, François Fillon a choisi de se mettre en retrait, avant les législatives de juin. "Je vous recommande de vous battre sous nos couleurs, sur nos valeurs", a-t-il ajouté, convaincu que sa "ligne politique (...) répond aux attentes d'une large partie des Français". Mais plusieurs cadres du parti, à l'image d'Alain Juppé, ont d'ores et déjà réclamé une nouvelle "ligne politique".
Enfin, l'ancien Premier ministre a évoqué sa situation personnelle. "Je vais redevenir un militant de cœur", explique-t-il notamment, avec une allusion aux affaires qui le visent, lui et sa femme Penelope. "Je vais devoir penser ma vie autrement, panser aussi les plaies de ma famille".
"J'ai conscience de votre désarroi, j'ai mal pour nos électeurs et nos militants", a déclaré l'ancien Premier ministre, arrivé troisième du scrutin avec 20,01% des voix, devant les responsables de son parti. Une déclaration accueillie par quelques applaudissements polis, alors que François Fillon n'est guère épargné par les cadres des Républicains.
Le grand favoris de cette élection, avant la révélation par Le Canard enchaîné de soupçons d'emploi fictif de sa femme Penelope, est revenu sur sa campagne. Il a renouvelé ses critiques contre les médias, accusés d'avoir mené "un pilonnage massif dont l'ampleur restera dans les annales des campagnes présidentielles".
"Je vais redevenir un militant de cœur"
Sur le plan politique, François Fillon a choisi de se mettre en retrait, avant les législatives de juin. "Je vous recommande de vous battre sous nos couleurs, sur nos valeurs", a-t-il ajouté, convaincu que sa "ligne politique (...) répond aux attentes d'une large partie des Français". Mais plusieurs cadres du parti, à l'image d'Alain Juppé, ont d'ores et déjà réclamé une nouvelle "ligne politique".
Enfin, l'ancien Premier ministre a évoqué sa situation personnelle. "Je vais redevenir un militant de cœur", explique-t-il notamment, avec une allusion aux affaires qui le visent, lui et sa femme Penelope. "Je vais devoir penser ma vie autrement, panser aussi les plaies de ma famille".