Pu no te hau : reconstruire ce qui a été brisé

En moyenne, 917 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année, en Polynésie française. Pendant que l'Etat lance un Grenelle sur le sujet, le seul foyer d'accueil destiné aux victimes ne suffit plus pour les prendre en charge. 
Un chiffre qui fait froid dans le dos et qui est en hausse cette année. Près de 15% de Polynésiennes sont victimes de violences conjugales en 2018.

A l'heure où se tenait mardi 15 octobre, le Grenelle des violences conjugales, la réalité est qu'en Polynésie française un seul foyer, situé à Pirae, protège les victimes de leurs agresseurs. Là-bas, elles sont une trentaine à vivre et à tenter de se reconstruire.
 
Violences conjugales : les victimes témoignent

917 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année en moyenne en Polynésie française. Pour les aider, vous pouvez participer à une levée de fonds, organisée ce samedi 19 octobre de 12h à 20h à la mairie de Papeete.

La prise en charge des victimes, mais aussi celle des auteurs d'agressions fait partie des questions abordées à l'occasion du Grenelle des violences conjugales qui s'est ouvert au Haut Commissariat. Pour Dominique Sorain, l'accompagnement des auteurs de violences est nécessaire pour prévenir la récidive :