Gina, victime de cambriolage : "Au-delà du vol, c'est un viol de notre intimité"

Gina est encore sous le choc. Mercredi 22 et jeudi 23 février derniers, cette mère de famille s'est faite cambriolée alors qu'elle était dans les îles avec sa famille. Elle a crié sa colère sur les réseaux sociaux.
Quelle mauvaise surprise lorsque Gina est rentrée des îles avec sa petite famille. Sa maison à Punaauia était sens dessus-dessous. "Je pensais que c'était un bunker. Les fenêtres ont des volets métalliques, il y a des alarmes et des caméras", confie cette mère de famille, encore traumatisée par ce qu'elle a vécu. Aujourd'hui, Gina est apeurée, elle ne peut plus dormir seule dans sa maison. Pourtant, ce n'est pas la première fois qu'elle a été cambriolée. Mais cette fois, c'est une fois de trop. "Jamais je me suis sentie en insécurité, aujourd'hui c'est le cas".


Gina est en colère. En colère contre les cambrioleurs qui ont violé son intimité. "Si les affaires ça se remplacent, les photos et les vidéos, elles, ont disparu à jamais", confie cette mère en pleurs. "Ce sont des souvenirs que je ne pourrai pas reconstruire. Ils ont tout sorti dans la maison, tous nos vêtements, ils ont touché à tous nos objets personnels. Au delà du vol, c'est un viol de mon intimité". Gina a mal pour elle, sa famille, mais aussi pour son pays. Elle qui était fière, il y a encore quelques années, de raconter à ses amis métropolitains qu'ici, en Polynésie français, on pouvait encore laisser sa maison ouverte sans risque.

temoignage cambriokage


Gina a alerté les gendarmes de Punaauia, elle a aussi porté plainte contre X. "C'est la première fois qu'il y a une prise d'empreinte sur les trois vols que j'ai subis. J'espère que cette fois, les voleurs seront retrouvés". Aujourd'hui, Gina ne sait plus comment elle peut mieux sécuriser sa maison. Cette mère de famille se sent impuissante. Pire, elle se sent chasser de sa maison. "Je ne peux pas envisager de rester encore ici, je n'y arriverai pas".