Le plateau des orangers est interdit d’accès. Pour marquer ce tabou, un Unu, symbole destiné à rendre la terre inaccessible, a été planté à l’entrée de la vallée de Punaruu. Une cérémonie traditionnelle a été organisée pour célébrer l’évènement, ce samedi 20 juin.
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La traditionnelle fête de l'orange de Punaauia n'aura pas lieu cette année. Toutes les associations de la Punaruu ont convenu de placer une réserve pour un an. Tout le monde était de blanc vêtu et coiffé d’une couronne de tête pour célébrer le rahui du plateau Tamanu désormais interdit.
Aussitôt dévoilé, le Unu du plateau de Tamanu a été recouvert de l'interdit. Aucune orange ne sera descendue cette année, explique Guillaume Mamae, vice-présient de l'association pour la protection de la vallée de la Punaruu. La rahui est mis en place dans le respect des tupuna. En maître de cérémonie, Minos. "Là, on vient de prohiber le plateau des orangers donc certains savent que c'est interdit, si tu ne respectes pas il y a des règles", explique le tahua.
Plus d’une centaine de personnes était présente pour célébrer cet événement, les associations de protection de la nature, les propriétaires terriens et l’association Haururu. Les associations sont unanimes pour aider la nature à se régénerer, comme l'explique le tavana de la commune, Simplicio Lissant. Si la cueillette n'aura pas lieu, il y a tout de même du travail de nettoyage et de reboisement. Pour autant, le manque à gagner est bien réel. "Il y en a pour qui ça représente une perte financière (...) C'est surtout une pause pour la vallée et de se concentrer sur d'autres actions", confie Arikkinui, porteur d'oranges depuis 20 ans.
Aussitôt dévoilé, le Unu du plateau de Tamanu a été recouvert de l'interdit. Aucune orange ne sera descendue cette année, explique Guillaume Mamae, vice-présient de l'association pour la protection de la vallée de la Punaruu. La rahui est mis en place dans le respect des tupuna. En maître de cérémonie, Minos. "Là, on vient de prohiber le plateau des orangers donc certains savent que c'est interdit, si tu ne respectes pas il y a des règles", explique le tahua.
Plus d’une centaine de personnes était présente pour célébrer cet événement, les associations de protection de la nature, les propriétaires terriens et l’association Haururu. Les associations sont unanimes pour aider la nature à se régénerer, comme l'explique le tavana de la commune, Simplicio Lissant. Si la cueillette n'aura pas lieu, il y a tout de même du travail de nettoyage et de reboisement. Pour autant, le manque à gagner est bien réel. "Il y en a pour qui ça représente une perte financière (...) C'est surtout une pause pour la vallée et de se concentrer sur d'autres actions", confie Arikkinui, porteur d'oranges depuis 20 ans.
Un Unu pour marquer l'interdiction de l'accès au plateau des orangers