Le Pūtahi, ce grand rassemblement d’artistes océaniens, est terminé. Après deux semaines d'échanges intensifs, les artistes sont repartis chez eux. Mais, il est encore possible de voir leurs oeuvres dans les différentes expositions à Tahiti.
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Durant deux semaines, du 16 au 30 juin derniers, le Centre des Métiers d'Art s'est transformé en maison d'accueil : les artistes de la Nouvelle-Zélande, Hawaï, Fidji, Tonga, Rarotonga, Nouvelle-Calédonie, et bien-sûr la Polynésie française, ont vécu ensemble. Ils ont discuté, échangé autour de leur art, de leur vision, de leur histoire.
Ils ont aussi tenté de s’entendre sur une définition de la création insulaire en Océanie par les Océaniens. « L’art contemporain traduit une pensée. Tu ne peux pas mentir car tu parles de quelque chose et souvent de toi et tu l’exposes au regard d’autrui, explique Tokai Devatine, enseignant au Centre des Métiers d’Art et artiste. L’art contemporain peut souvent être incompris et perçu comme étrange et parfois bizarre. Cela peut avoir pour conséquence de produire un manque d’intérêt pour cette forme d’expression. C’est pourtant dans l’art contemporain que se trouve l’inspiration d’un peuple. Les anciens en créant jadis des objets du quotidien avaient marqué leur inscription au monde à une époque. On pense souvent à tort qu’il s’agit du passé mais en réalité c’est une continuité ».
L’une des ambitions de ce Pūtahi a été à la fois d’ouvrir une discussion autour d’une expression contemporaine de l’art océanien mais aussi un moyen de trouver et de s’engager à faire vivre un réseau de circulation des artistes océaniens dans les pays et les régions. « L’idée est d’ouvrir un espace à l’expression contemporaine pour créer des échanges, un peu comme ce qui se passe en Asie ou en Europe », explique Tokai Devatine.
Chaque pays connaît sa propre évolution avec ses facilités et ses difficultés. Cette rencontre a ainsi permis de faire un point sur les freins et les avantages de chacun afin d’encourager la création d’un réseau. Car il est important de mettre en place un espace pour produire et accompagner les artistes. Plus les espaces se multiplient, plus la culture océanienne rayonne.
Ce Pūtahi a été à ce titre un exemple d’ouverture avec des expositions dans différents lieux : en plus de celle du Centre des Métiers d’Art, le Musée de Tahiti et des îles accueille lui aussi les artistes, la galerie Winckler s’est également jointe à l’événement en ouvrant ses portes aux artistes avec une exposition d’une semaine du 21 au 28 juin. Seuls les artistes des délégations y ont exposé. « On a voulu leur laisser de la place pour qu’ils puissent vendre et faire connaître au public leurs travaux. On a voulu aussi montrer l’exemple. En créant un espace pour les acteurs de l’art océanien, on a créé des émulations et un endroit où recevoir les personnes et les mettre en contact ».
Tout ce qui s’est passé au Pūtahi va être précieusement gardé. Les paroles, les pensées, les mots échangés lors de cet évènement seront ensuite imprimés sur papier afin d’être restitués dans le catalogue du Pūtahi, dont la parution est prévue les mois suivants l’événement.
Retour en images sur ce grand rassemblement
Du 24 juin au 20 août
Tarif de la salle des expositions temporaires : 500 Fcfp pour les adultes et gratuit pour les enfants et les scolaires.
Centre des Métiers d'Art
Du 30 juin au 7 juillet et du 21 août au 16 septembre
Entrée libre
+ d’infos : secrétariat 40 43 70 51 ou secretariat.cma@mail
Suivez les événements du CMA sur sa page Facebook : Centre des Métiers d’Art de la Polynésie française.
Ils ont aussi tenté de s’entendre sur une définition de la création insulaire en Océanie par les Océaniens. « L’art contemporain traduit une pensée. Tu ne peux pas mentir car tu parles de quelque chose et souvent de toi et tu l’exposes au regard d’autrui, explique Tokai Devatine, enseignant au Centre des Métiers d’Art et artiste. L’art contemporain peut souvent être incompris et perçu comme étrange et parfois bizarre. Cela peut avoir pour conséquence de produire un manque d’intérêt pour cette forme d’expression. C’est pourtant dans l’art contemporain que se trouve l’inspiration d’un peuple. Les anciens en créant jadis des objets du quotidien avaient marqué leur inscription au monde à une époque. On pense souvent à tort qu’il s’agit du passé mais en réalité c’est une continuité ».
Ouvrir des espaces et un réseau
L’une des ambitions de ce Pūtahi a été à la fois d’ouvrir une discussion autour d’une expression contemporaine de l’art océanien mais aussi un moyen de trouver et de s’engager à faire vivre un réseau de circulation des artistes océaniens dans les pays et les régions. « L’idée est d’ouvrir un espace à l’expression contemporaine pour créer des échanges, un peu comme ce qui se passe en Asie ou en Europe », explique Tokai Devatine.
Chaque pays connaît sa propre évolution avec ses facilités et ses difficultés. Cette rencontre a ainsi permis de faire un point sur les freins et les avantages de chacun afin d’encourager la création d’un réseau. Car il est important de mettre en place un espace pour produire et accompagner les artistes. Plus les espaces se multiplient, plus la culture océanienne rayonne.
Ce Pūtahi a été à ce titre un exemple d’ouverture avec des expositions dans différents lieux : en plus de celle du Centre des Métiers d’Art, le Musée de Tahiti et des îles accueille lui aussi les artistes, la galerie Winckler s’est également jointe à l’événement en ouvrant ses portes aux artistes avec une exposition d’une semaine du 21 au 28 juin. Seuls les artistes des délégations y ont exposé. « On a voulu leur laisser de la place pour qu’ils puissent vendre et faire connaître au public leurs travaux. On a voulu aussi montrer l’exemple. En créant un espace pour les acteurs de l’art océanien, on a créé des émulations et un endroit où recevoir les personnes et les mettre en contact ».
Tout ce qui s’est passé au Pūtahi va être précieusement gardé. Les paroles, les pensées, les mots échangés lors de cet évènement seront ensuite imprimés sur papier afin d’être restitués dans le catalogue du Pūtahi, dont la parution est prévue les mois suivants l’événement.
Retour en images sur ce grand rassemblement
Le programme des expositions
Musée de Tahiti et des îlesDu 24 juin au 20 août
Tarif de la salle des expositions temporaires : 500 Fcfp pour les adultes et gratuit pour les enfants et les scolaires.
Centre des Métiers d'Art
Du 30 juin au 7 juillet et du 21 août au 16 septembre
Entrée libre
+ d’infos : secrétariat 40 43 70 51 ou secretariat.cma@mail
Suivez les événements du CMA sur sa page Facebook : Centre des Métiers d’Art de la Polynésie française.